Le compte à rebours est lancé : le 12 décembre prochain, la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) tiendra un scrutin attendu pour son avenir. Mohamed Ben Sulayem, qui brigue un second mandat à la présidence de l’institution, devra faire face à une concurrence déjà engagée — parmi laquelle figurent la Suissesse Laura Villers (orthographe parfois retrouvée « Laura Villars » dans certaines publications) et l’Américain Tim Mayer — mais aussi d’autres candidats qui annoncent vouloir bousculer l’ordre établi.
Une candidature surprise venue du monde des médias
Parmi les prétendants inattendus, Virginie Philippot attire l’attention des médias people. À 32 ans, l’ex-participante de la sixième édition de Secret Story — et décrite par certains médias comme une « ancienne reine de beauté » — a annoncé sa volonté de se présenter à la présidence de la FIA via ses réseaux sociaux.
« Je crois que le sport automobile devrait refléter le monde réel, être audacieux, diversifié et uni », a-t-elle écrit, ajoutant : « En tant que femme avec une vision globale et des racines profondes, je suis là pour ouvrir des portes qui sont trop longtemps restées fermées. Construisons une FIA qui se veut inclusive pour chaque fois, chaque histoire et chaque passion. La course vers le futur commence maintenant. » Ces propos ont été largement relayés et commentés en ligne.
Réactions partagées et questions sur la légitimité
La publication de Virginie Philippot a suscité des réactions contrastées. Certains internautes lui ont adressé des messages de soutien : « Félicitations pour ta candidature et bonne chance » ou encore « Du moment qu’on a plus Mohamed Ben Sulayem ! Bonne chance à toi ». D’autres ont exprimé un souhait de renouveau : « Hâte que Mohammed Ben Sulayem quitte la présidence de la FIA. Besoin d’un regard différent et de plus de transparence », peut-on lire parmi les commentaires.
En revanche, et sans surprise, d’autres voix interrogent la légitimité d’une candidature émanant d’une personnalité issue du milieu télévisuel et du show-business. Ces critiques pointent le manque d’expérience administrative au sein des instances du sport automobile, un argument récurrent lorsqu’un outsider médiatique se lance dans une course institutionnelle.
Un profil associatif et des ambitions symboliques
Virginie Philippot ne débarque pas complètement étrangère au secteur automobile : elle est impliquée au sein de l’association Drive for Hope, qui, selon les informations disponibles, œuvre pour les orphelins et l’éducation en République démocratique du Congo. Cette implication associative est présentée comme l’un des éléments de son engagement, et elle la met en avant pour appuyer sa candidature.
Comme Laura Villers (ou « Villars », selon certaines sources), Virginie Philippot affirme vouloir marquer l’histoire en devenant la première femme à diriger la FIA. Cet objectif, très symbolique, rejoint une revendication plus large en faveur d’une institution perçue comme plus inclusive et diversifiée.
Une course à suivre de près
Le contexte est donc posé : à moins d’un mois du scrutin, la bataille pour la présidence de la FIA s’annonce ouverte et médiatisée. D’un côté, un président sortant qui vise un second mandat ; de l’autre, des candidats institutionnels et des profils plus atypiques, dont certains issus de l’univers médiatique ou associatif.
À ce stade, les éléments rendus publics laissent entrevoir une campagne où se mêleront ambitions institutionnelles, exigences de transparence et enjeux symboliques liés à la diversité. La présence de candidatures surprenantes comme celle de Virginie Philippot alimente le débat sur les qualités et l’expérience requises pour diriger une instance internationale du sport automobile.
Le déroulé du scrutin et les positionnements officiels des différents candidats restent à préciser à mesure que la date du 12 décembre approchera. Pour l’heure, la course est lancée et suscite déjà un vif intérêt, tant dans les cercles spécialisés que dans l’espace public.


