Faustine Bollaert, de plante à voix du Super Grand Prix : elle évoque ses débuts télé marqués par le sexisme et les compromis refusés

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Faustine Bollaert multiplie les casquettes cet automne : doublage, plateaux et formats numériques. À 46 ans, la Parisienne s’affiche très présente sur plusieurs fronts et revient sur des débuts professionnels marqués, dit-elle, par des compromis qu’elle n’accepterait plus aujourd’hui.

Une rentrée médiatique très active

Cet automne, Faustine Bollaert a ajouté une corde à son arc en prêtant sa voix à Cindy dans le film d’animation Super Grand Prix, actuellement en salles. Sur le petit écran, le visage familier de France Télévisions a retrouvé le plateau de Ça commence aujourd’hui, émission testimoniale qu’elle anime depuis 2017 et où elle écoute les récits souvent douloureux de ses invités avec bienveillance.

La présentatrice ne s’arrête pas là : depuis cette saison, Delphine Ernotte lui a confié la présentation des Enfants de la TV, diffusée tous les dimanches sur France 2. Elle est également aux commandes de La Boîte à secrets sur France 3, intervient dans Un jour, une vie sur RTL et anime depuis deux ans Safe Zone, un rendez‑vous sur YouTube où elle échange avec des stars du Web. Faustine est aussi mentionnée comme la mère d’Abbie et Peter et comme l’ex-compagne de l’écrivain Maxime Chattam, éléments repris dans sa biographie médiatique.

Des débuts marqués par le sexisme, selon elle

Invitée le samedi 11 octobre de l’émission On refait la TV sur RTL, Faustine Bollaert est revenue sur ses débuts. Après des études en école de journalisme à Paris et une apparition dans la série Premiers baisers, elle raconte avoir accepté des propositions qu’elle ne refuserait plus aujourd’hui.

« Aujourd’hui, jamais je n’accepterais des choses que j’ai acceptées à l’époque », a‑t‑elle confié. Face à Jade et Eric Dussart, elle a détaillé : « J’ai été une plante. Au tout début, évidemment qu’on vous demande d’être toute mignonne, la jolie nana, parce qu’on va faire des plans de coupe et ça serait sympa d’être souriante et bien décolletée ». Elle ajoute que c’était « une autre époque » et qu’elle avait vingt ans, ce qui, selon elle, explique en partie ces compromis.

Le message a été relayé sur les réseaux :

« Aujourd’hui, jamais je n’accepterais des choses que j’ai acceptées à l’époque » Faustine Bollaert confrontée au sexisme à ses débuts. @OnRefaitLaTele avec @E_Dussart et Jade pic.twitter.com/8kDAp2qyPu

Une trajectoire progressive vers la notoriété

Les souvenirs de Faustine Bollaert évoquent une carrière construite pas à pas. En 2002, elle est chroniqueuse pour l’émission Côté vacances, animée par Alexandre Devoise sur France 3. L’été suivant, elle coanime Décrochez vos vacances, toujours sur la même chaîne, puis collabore comme chroniqueuse à Culture Pub sur M6, chaque dimanche soir en seconde partie de soirée.

En 2004, elle rejoint Jean‑Marc Morandini sur Europe 1 et travaille comme journaliste pour la rubrique télévision de l’hebdomadaire people Closer. En septembre 2005, elle intervient aux côtés de Michel Drucker dans l’émission Vivement dimanche prochain…, diffusée sur France 2, avec des « papiers » consacrés aux invités. Une rubrique consacrée à Internet figure aussi dans son activité en 2009.

Selon le récit qu’elle en fait, ces passages successifs sur différentes chaînes et formats l’ont révélée à un public plus large et lui ont permis d’accéder à des propositions plus importantes, notamment de la part de chaînes privées. Cette progression explique en partie la diversité des rôles qu’elle occupe aujourd’hui, du divertissement au témoignage intime.

Regard sur l’évolution des pratiques

Dans son témoignage, Faustine souligne l’évolution des mentalités et des pratiques dans les médias, tout en reconnaissant que ses choix passés étaient liés à son désir tenace de faire de l’antenne. Elle affirme qu’à l’époque, elle acceptait parfois des rôles qui ne lui correspondaient pas pour saisir une opportunité professionnelle.

Son parcours illustre la dualité d’un monde médiatique en mutation : d’un côté, la multiplication des formats offre des espaces d’expression nouveaux ; de l’autre, les femmes qui y travaillent rappellent que certaines attentes et pressions ont longtemps pesé sur leurs débuts de carrière. Faustine Bollaert dit aujourd’hui ne plus vouloir céder à ces compromis, signalant une position plus affirmée qu’elle n’avait pas à ses débuts.

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