Après un démarrage fulgurant dans l’émission Star Academy en 2023, Héléna Bailly suscite déjà des spéculations sur une éventuelle participation à l’Eurovision. Interrogée récemment dans l’émission La Boîte à questions de Canal+, la chanteuse belge a répondu sans détour : elle n’envisage pas de représenter la Belgique pour l’instant, même si elle n’exclut pas cette possibilité à terme.
« Pas tout de suite » : la franchise d’Héléna Bailly
La question lui a été posée clairement : « Représentante de la Belgique à l’Eurovision 2026, on en pense quoi ? ». Sa réponse a été nette : « Je ne me vois pas à l’Eurovision, pas tout de suite ». Héléna a toutefois reconnu que participer au concours serait un « honneur » si son pays lui proposait un jour ce rôle.
Elle a expliqué son refus momentané par un sentiment d’inachevé sur le plan artistique : « J’ai l’impression que l’Eurovision, c’est peut‑être une sorte d’accomplissement, un nouveau challenge. Et j’ai l’impression que j’ai encore trop de choses à apprendre pour l’instant avant que ça arrive ». Elle a conclu en estimant qu’une présence au concours serait « cool, mais pas tout de suite ».
Un choix déjà exprimé et une porte laissée ouverte
Ces propos font écho à une déclaration antérieure accordée aux confrères de Ciné Télé Revue. Déjà à l’époque, Héléna précisait : « Je n’ai pas été sollicitée. Il est important que je fasse mon chemin d’artiste avant de représenter un pays à l’Eurovision. C’est très valorisant que l’on pense à moi, mais ce n’est pas le bon moment ». Elle confirmait ainsi ne pas avoir été contactée officiellement pour le concours.
La chanteuse a également évoqué une ancienne camarade de promotion qu’elle verrait bien à l’Eurovision, sans vouloir se prononcer à sa place : « Mais je verrais bien Lenie participer à un concours d’une telle envergure, même si je ne veux pas parler pour elle ! ».
Contexte : l’Eurovision, un tremplin et un défi
L’Eurovision est souvent perçu comme un palier décisif dans la carrière d’un artiste. La visibilité internationale qu’il apporte en fait un objectif convoité, mais aussi un exercice exigeant sur le plan scénique et médiatique. Héléna Bailly paraît mesurer l’ampleur du rendez‑vous et privilégie, pour l’heure, une progression étape par étape.
Son recul peut aussi s’interpréter comme une stratégie prudente : consolider son répertoire, gagner en expérience et attendre un projet personnel fort plutôt que de se précipiter dans une compétition très exposée. La jeune artiste, révélée par une émission populaire, préfère visiblement s’assurer d’être prête avant de franchir ce cap.
Et la France dans tout ça ? Les noms qui circulent
Parallèlement aux discussions sur la Belgique, des spéculations circulent aussi côté français. Sur le plateau de TBT9, le journaliste Fabien Lecœuvre, chroniqueur de l’émission de Cyril Hanouna, a cité plusieurs noms parmi les favoris pour représenter la France l’an prochain. Selon lui, Pierre Garnier figure parmi les prétendants, mais d’autres anciens de la Star Academy et de la nouvelle génération comme Marguerite — dont le titre « Les filles, les meufs » est décrit comme « le tube du moment » — sont également évoqués. Sont aussi mentionnés Marine et Julien Lieb.
Ces informations relèvent des observations et pronostics relayés par les médias et les chroniqueurs. Elles ne constituent pas des annonces officielles des fédérations ou des diffuseurs nationaux en charge de la sélection pour l’Eurovision.
Un avenir en suspens mais prometteur
Pour l’instant, Héléna Bailly opte pour la prudence. Elle valorise l’intérêt porté à son nom tout en refusant d’avancer trop vite vers un concours qui, selon elle, demande une préparation et une maturité artistiques solides. Si elle ne ferme pas la porte définitivement, son message est clair : l’Eurovision attendra.
Reste à suivre la trajectoire de cette artiste révélée par la Star Academy et à observer si, dans les prochaines années, elle décidera de relever le défi européen ou poursuivra d’autres projets pour consolider sa carrière.
