Eurovision 2026 : Nemo restitue son trophée à l’UER pour protester contre la participation d’Israël, geste symbolique après le retrait de cinq pays

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L’artiste suisse Nemo, lauréat du Concours Eurovision de la chanson 2024, a annoncé le jeudi 11 décembre 2025 qu’il rendait le trophée remporté à Malmö en mai 2024. Il a publié sa décision sur ses réseaux sociaux, s’adressant à la fois à ses fans et aux organisateurs du concours.

Un geste symbolique motivé par des convictions

Dans son message, Nemo explique que ce choix résulte de son opposition à la participation d’Israël à l’édition 2026 de l’Eurovision, après la décision de l’Union européenne de radio‑télévision (UER) d’autoriser cet État à concourir. Il se dit « immensément reconnaissant » envers la communauté du concours et pour ce que cette expérience lui a apporté personnellement et artistiquement.

Pour autant, l’artiste affirme que le trophée « n’a plus sa place sur son étagère » en raison d’un décalage, selon lui, entre les valeurs que le concours proclame — « l’unité, l’inclusion et la dignité pour tous » — et la position prise par l’UER. Nemo évoque en outre le rapport d’une « Commission d’enquête internationale indépendante des Nations unies » qui, selon lui, « a conclu à un génocide » ; il présente cette référence comme un élément ayant pesé dans sa décision.

Nemo dénonce également l’usage, selon lui, de l’Eurovision pour « adoucir l’image » d’un État « accusé de graves exactions ». Il souligne la tension entre la revendication d’apolitisme de l’organisateur et l’impact politique réel de certaines décisions. Le chanteur a annoncé son intention de retourner le trophée au siège de l’UER, à Genève, accompagné d’un message clair : « vivez ce que vous prônez ». Il conclut sa déclaration en affirmant que, si les valeurs célébrées sur scène ne se vivent pas en dehors, « même les plus belles chansons perdent leur sens » et ajoute : « D’ici là, ce trophée est à vous ».

Réactions en chaîne et contexte international

La décision de l’UER de maintenir la participation d’Israël à l’Eurovision 2026 a déjà provoqué des réactions substantielles dans plusieurs pays. Nemo rappelle que cinq États ont annoncé qu’ils n’assisteraient pas à la prochaine édition à Vienne : l’Espagne, l’Irlande, l’Islande, les Pays‑Bas et la Slovénie. Ces retraits ont été annoncés après la confirmation par l’UER de la participation d’Israël, et ils ont contribué à creuser la polémique autour du concours.

L’édition 2024, remportée par Nemo pour la Suisse avec la chanson The Code, avait elle‑même été marquée par des controverses liées à la présence d’Israël, sur fond de tensions internationales liées à la guerre dans la région. Le choix de l’UER de qualifier le concours d’apolitique contraste avec l’impact politique réel des décisions d’adhésion et de retrait, commente l’artiste dans son message.

Parmi les éléments mentionnés par Nemo figure aussi la perspective de certains concurrents : il note, sans détailler, que Slimane avait été donné comme un sérieux prétendant à la victoire lors de l’édition de Malmö. Nemo se pose en conséquence en posture de protestation symbolique, préférant restituer le trophée plutôt que de garder un objet qu’il estime contradictoire avec ses convictions.

Retour du trophée et message adressé à l’UER

L’artiste a précisé qu’il renverrait le trophée au siège de l’UER à Genève, avec un message exhortant les organisateurs à aligner les actes sur les valeurs affichées. Son geste s’inscrit dans une série d’actions et de déclarations publiques qui ont accompagné la controverse sur la participation d’Israël et les réactions des différents pays européens.

Sur les réseaux sociaux, la nouvelle a suscité des réactions variées, allant du soutien à des critiques exprimant une lecture différente de la position de l’UER. Nemo a voulu adresser un signal fort : pour lui, la cohérence entre ce qui est chanté sur scène et ce qui est vécu en dehors est déterminante.

La décision de rendre le trophée marque une étape symbolique dans une polémique qui continue d’agiter la sphère culturelle européenne. Nemo répète qu’il est « immensément reconnaissant » de ce que lui a apporté le concours, mais il affirme préférer transformer son prix en message politique et moral plutôt qu’en simple objet de lauréat.

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