Selon Le Canard Enchaîné, la tension a failli tourner à l’affrontement physique entre deux figures connues du paysage politique français lors d’un dîner dans un restaurant niçois. L’hebdomadaire affirme que l’échange a eu lieu à La Petite Maison, qualifiée de « très couru resto niçois », où Éric Dupond-Moretti dînait avec des amis quand Christian Estrosi est intervenu.
Une scène tendue dans un restaurant de Nice
D’après le récit du Canard Enchaîné, Christian Estrosi était venu au restaurant accompagné de sa femme, Laura Tenoudji, et de son beau-père. Estrosi se serait approché de la table où se trouvait Éric Dupond-Moretti malgré le fait qu’il n’aurait pas été convié à s’y asseoir. « Ici, je suis avec de vrais amis… », aurait lancé le maire de Nice, selon le journal.
La réponse d’Éric Dupond-Moretti, rapportée par le Canard Enchaîné, n’aurait pas tardé : « Toi, t’es surtout un courtisan permanent ! » Le ton serait monté ensuite, avec des répliques vives. Christian Estrosi aurait rétorqué « Espèce d’intermittent du spectacle », puis Dupond-Moretti aurait lancé en retour : « Et toi, pas un intermittent de la connerie ! »
Les échanges auraient continué à s’envenimer, au point que le restaurant aurait été comparé à un « ring de boxe » par les témoins cités. Toujours selon le journal satirique, Christian Estrosi aurait menacé physiquement son interlocuteur en disant : « Je vais t’en coller une ». Face à cette provocation, Éric Dupond-Moretti aurait proposé de sortir : « On sort, si tu veux ? »
Finalement, Christian Estrosi aurait préféré quitter l’établissement. Avant de partir, il aurait adressé une ultime pique à l’ancien garde des Sceaux : « Tu seras bientôt sous OQTF à Nice ! » Ces propos, et l’ensemble de la scène, sont rapportés par Le Canard Enchaîné, qui précise les circonstances mais ne fournit pas d’enregistrement ni de photographie publiquement accessibles à ce stade.
Des relations déjà tendues et un tweet déclencheur
Le journal souligne que la relation entre les deux hommes n’a jamais été particulièrement cordiale. Selon les informations du Canard Enchaîné, les tensions auraient repris au début du mois d’octobre après une prise de position publique de Christian Estrosi.
Sur son compte X, le maire de Nice aurait estimé que « Seul le départ d’Emmanuel Macron et l’organisation d’une présidentielle anticipée permettraient de sortir de la crise politique ». Cette déclaration, rapporte le journal, aurait été relayée et commentée par Éric Dupond-Moretti au micro de BFMTV.
Interrogé par la chaîne, l’ancien garde des Sceaux aurait répondu par une attaque verbale : « Je n’ai jamais vu pire courtisan que Christian Estrosi ». Ce commentaire, cité dans les mêmes articles, semble avoir contribué à envenimer des rapports déjà fragiles entre les deux hommes.
Le Canard Enchaîné publie ces éléments dans son édition, en s’appuyant sur des témoignages collectés sur place. À ce stade, il convient de noter que ces informations reposent sur le récit d’un hebdomadaire satirique traditionnellement connu pour ses révélations et ses sources internes. Le déroulé précis et les propos rapportés n’ont pas été confirmés par des enregistrements publics ou des déclarations officielles des intéressés dans le détail diffusé par le journal.
Conséquences et réactions attendues
Le conflit évoqué met en lumière l’ampleur des divisions personnelles et politiques qui peuvent se manifester entre figures publiques. Au-delà de l’incident rapporté, il illustre aussi la manière dont des échanges sur les réseaux sociaux ou dans les médias peuvent provoquer des confrontations très vives en dehors des plateaux télévisés ou des séances officielles.
Ni Éric Dupond-Moretti ni Christian Estrosi, à notre connaissance, n’ont publié de communiqué détaillé confirmant l’intégralité de la séquence telle que la rapporte Le Canard Enchaîné. En l’absence de démenti formel publié au moment de la parution du journal, la version rapportée reste celle de l’hebdomadaire et de ses témoins.
Quoi qu’il en soit, cet épisode relance la question des relations personnelles entre responsables politiques et de l’impact des propos publics sur leurs rapports privés. Il illustre également la capacité des médias, y compris la presse satirique, à faire émerger des scènes de tension qui attirent l’attention du public sur des personnalités souvent au centre de l’actualité.


