Ce samedi 8 novembre 2025, les téléspectateurs de France 2 ont prolongé leur soirée avec un nouvel épisode de Théo le Taxi, diffusé juste après Quelle époque !. Dans ce format intimiste et décalé, les invités, installés à l’abri dans l’habitacle conduit par Théo Curin, se livrent au fil du trajet. Pour cette édition, c’est Paul de Saint-Sernin, humoriste connu pour sa verve piquante et son franc-parler, qui a pris place sur le siège passager.
Un portrait sans fard
Au cours de cette parenthèse, le protégé de Léa Salamé est revenu sur plusieurs étapes de son parcours. Il a évoqué son enfance atypique, ses débuts sur scène et les difficultés rencontrées lorsqu’il se lançait dans l’humour. Face au nageur devenu animateur, Paul de Saint-Sernin n’a éludé aucun sujet : autobiographie, galères de jeune comique et processus artistique ont été abordés avec autodérision et simplicité.
Le ton est resté léger mais sincère. L’entretien a ainsi dressé un portrait touchant, où la mise en scène du quotidien et l’humour sont montrés comme des outils de résilience et de construction d’un style. Les échanges, rythmés par des rires et quelques silences complices, offraient au public une proximité rarement atteinte dans un studio classique.
La plaisanterie qui a fait réagir
Au-delà des confidences personnelles, un passage de l’entretien a particulièrement retenu l’attention des téléspectateurs. Paul de Saint-Sernin a raconté une anecdote liée à l’arrivée du trois-mâts Belem à Paris, en marge des Jeux olympiques de Paris 2024. Il a décrit la scène en ces termes : « Paris 2024, l’arrivée du Belem. J’ai un micro, et Brigitte vient me voir : ‘Ah, je vous aime bien, vous me faites rigoler.’ Et là, Emmanuel Macron s’avance vers moi pour me serrer la main. »
L’humoriste a précisé la réplique qu’il a alors adressée au président de la République, dans un registre humoristique : « Je te jure, j’ai dit : ‘Vous ne voyez pas que je parle avec Brigitte ?’ Mais en mode vanne, bien sûr ! » Selon ses dires, la plaisanterie n’est pas passée inaperçue. « Franchement, il a ri », a-t-il ajouté, sous le regard amusé de son interlocuteur.
Cette anecdote, racontée avec le sourire, a provoqué des réactions partagées parmi le public. Certains ont salué l’audace et le humour spontanée de Paul de Saint-Sernin, d’autres y ont vu un trait d’espièglerie malvenue envers des personnalités publiques. Le récit reste factuel et rapporté tel que l’artiste l’a présenté lors de l’émission.
Une audace déjà remarquée
La séquence s’inscrit dans une trajectoire où l’humoriste ne manque pas d’audace. En mai dernier, lors d’un précédent passage sur le plateau de Quelle Époque !, Paul de Saint-Sernin avait fait parler de lui en s’amusant de Nicolas Sarkozy pendant l’intervention de Louis Sarkozy. Devant des milliers de téléspectateurs, cette séquence avait « déchaîné les passions », selon les termes rapportés, et suscité des commentaires variés dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Qu’il s’agisse d’anecdotes personnelles ou de prises de position plus tranchées, Paul de Saint-Sernin apparaît comme un humoriste qui cherche à mêler provocation et proximité. Sa façon d’aborder les figures publiques, parfois à la limite de la dérision, participe à la construction d’une identité scénique reconnaissable.
Sur le court trajet de Théo le Taxi, l’entretien a offert une parenthèse à la fois légère et révélatrice. Entre rires, confidences et petites provocations, l’épisode a rappelé que, pour certains artistes, l’humour reste un moyen direct d’entrer en relation avec le public et avec ceux qui incarnent la vie publique.


