Le 17 août 2025, Emma Paris — ancienne star YouTube connue sous le pseudonyme Emma CakeCup — a annoncé publiquement la fin de sa relation avec sa compagne Clara, plus connue en ligne sous le nom de JustPyramid. Dans une vidéo de 20 minutes postée sur son compte Instagram, l’influenceuse a accusé sa partenaire d’infidélité, mais aussi de l’avoir trompée en détention, à la maison d’arrêt de Carquefou (Nantes), avec « une fichée S radicalisée ». Ces déclarations ont déclenché une vague d’émotion et de réactions sur les réseaux sociaux.
Rupture publique et accusations graves
« Je décide de faire cette vidéo pour que tout le monde voie son vrai visage », a commencé Emma Paris dans son intervention. Elle y retrace leur histoire, évoquant un « coup de foudre », puis les derniers mois difficiles pendant lesquels elle dit avoir soutenu Clara financièrement et moralement.
Selon Emma, pendant huit mois elle aurait envoyé « 100-150 euros par semaine » pour permettre à sa compagne d’acheter des cigarettes et de se cantiner, et se rendait « deux fois par semaine toutes les semaines » en parloir. Malgré son soutien, elle dit avoir découvert, à la libération de Clara, que celle-ci lui avait menti.
Emma affirme que quelques jours après la sortie de prison, Clara lui a avoué être « amoureuse » d’une codétenue. Elle décrit cette personne comme « une nana qui a rencontré un monsieur sur Internet et qui est partie en Syrie pendant dix ans. Elle est radicalisée et fichée S ». Le terme et les détails sur la radicalisation proviennent de l’aveu qu’Emma rapporte.
Interrogative et choquée, l’influenceuse s’en prend aussi aux conditions de détention et aux procédures : « Je ne comprends pas pourquoi cette jeune femme n’est pas placée en isolement. Ça fait plus de trois ans qu’elle tourne à la prison de Carquefou, elle n’est toujours pas jugée », confie-t-elle dans la vidéo.
Réactions, audiences et suite administrative
La vidéo d’Emma Paris a été massivement relayée : d’après les chiffres communiqués, elle a atteint 3,5 millions de vues. Au-delà des internautes, l’affaire a semble‑t‑il retenu l’attention des autorités. Le Parisien rapporte que le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a été informé et, en visite à la maison d’arrêt de Nîmes (Gard), a appelé à la prudence face aux rumeurs.
D’après le même quotidien, le ministre a déclaré : « J’ai demandé une enquête administrative pour savoir si les faits sont vrais (…) et on la rendra publique ». Cette formulation montre que l’exécutif souhaite vérifier les éléments avant toute communication officielle.
Pour l’heure, les accusations portées par Emma reposent sur son témoignage et les aveux qu’elle dit avoir reçus de Clara après sa sortie. Les allégations concernant la radicalisation et le statut « fiché S » relèvent des propos rapportés par l’influenceuse. Dans ce contexte, la demande d’enquête administrative annoncée par le ministre apparaît comme la réponse institutionnelle attendue pour faire la lumière sur la situation.
Contexte relationnel et retombées personnelles
Emma Paris a par ailleurs exprimé sa douleur personnelle : « Je ne sais pas comment elle a pu me faire ça, quand je venais au parloir la voir etc., comment elle a pu me mentir en me regardant droit dans les yeux (…) C’est la trahison ultime. Jamais de ma vie je pensais vivre quelque chose comme ça », confie‑t‑elle dans la vidéo.
Elle précise enfin qu’elle souhaite désormais ne « plus jamais être associée » à JustPyramid, marquant une rupture définitive tant personnelle que publique.
À ce stade, plusieurs éléments doivent encore être éclaircis par les autorités compétentes : l’existence et la véracité des faits dénoncés, le statut exact des personnes évoquées et les suites judiciaires éventuelles. L’enquête administrative annoncée figurera probablement comme la première étape de vérification.