Le 5 décembre 2017 reste une date sombre pour le public francophone : Johnny Hallyday s’est éteint à l’âge de 74 ans. Depuis, la mémoire du « Taulier » fait l’objet de nombreux hommages. Documentaires, biographies filmiques et rééditions entretiennent la présence de l’artiste dans l’actualité musicale et médiatique. En 2025, l’un des événements notables est la réédition annoncée de l’album Rock’n’roll Attitude (1985) qui célébrera son quarantième anniversaire et inclura, selon l’annonce, un duo inédit intitulé « C’est l’amour que j’attendais », enregistré entre Johnny et Michel Berger. Le projet relance l’affection du public pour le mythique interprète et ravive les souvenirs de ceux qui l’ont connu de près.
Une réédition anniversaire qui relance l’émotion
La sortie prévue pour le quarantième anniversaire de Rock’n’roll Attitude met en lumière un inédit attendu : « C’est l’amour que j’attendais », présenté comme un duo entre Johnny Hallyday et Michel Berger. Cette annonce arrive au fil d’un cycle d’hommages qui a vu fleurir documents et projets autour de la carrière du rockeur depuis son décès. Pour les fans, la perspective d’entendre une collaboration inédite entre deux figures majeures de la chanson française suscite naturellement de l’émotion et de la curiosité.
La réédition intervient le 5 décembre 2025, date symbolique qui coïncide avec l’anniversaire de la disparition du chanteur. Le choix de publier cet inédit à ce moment précise montre la volonté des proches et des ayants droit de conserver la mémoire artistique de Johnny tout en proposant de nouvelles pièces aux auditeurs. Les détails techniques et le contexte exact de l’enregistrement n’ont pas été développés dans l’annonce relayée dans les médias, et certains éléments restent donc à confirmer officiellement par les équipes en charge des éditions.
Eddy Mitchell se confie sur le plateau de C à vous
Le même jour, vendredi 5 décembre 2025, l’émission C à vous a consacré une séquence à cette actualité. Églantine Éméyé a notamment évoqué la collaboration avant de céder la parole à Eddy Mitchell, ami de longue date de Johnny Hallyday. L’interprète de Couleur menthe à l’eau s’est livré à des confidences mesurées et empreintes d’émotion.
Eddy Mitchell a expliqué, avec une touche d’ironie douce-amère, que le temps avait apaisé ses nuits agitées par le souvenir de son « frangin » : « Il ne vient plus embêter mes nuits. Je ne rêve plus de lui, et quand j’en rêve, je le mets dehors. » Il a ajouté que Johnny le taquinait et le poussait à le suivre dans ses élans : « Il venait surtout m’enquiquiner (…), et comme il avait une force de persuasion extraordinaire, je le suivais. » Ces mots montrent combien la relation entre les deux artistes mêlait proximité fraternelle et dépendance à une forme d’énergie irrésistible.
Souvenirs d’adolescence et amitié durable
Eddy Mitchell, né Claude Moine, est revenu sur la première rencontre qui scella leur amitié. Selon son récit, la relation débuta à l’adolescence autour d’un incident presque cocasse : Johnny aurait tenté de s’emparer de ses disques, provoquant une altercation qui s’est terminée par une gifle. « J’étais furieux parce que la surprise-partie se trouvait dans un appartement situé en étage. En repartant, je ne retrouve plus mes disques et je vois mon Johnny en train de donner les disques à la concierge en disant : ‘Je passerai les prendre demain.’ Donc je l’attrape et je lui mets une tarte », se souvient-il.
De cette anecdote est née une amitié solide, restée vivante malgré la disparition de Johnny en 2017. Eddy Mitchell a résumé leur lien en des termes simples et affectueux : « C’était mon frère, mon frangin, et je le préservais. » Il a conclu son hommage sur une note mélancolique et lucide : « Il me manque, mais je pense que là où il est, on ne lui manque pas, donc d’un côté comme de l’autre, on s’arrange. » Ces paroles trahissent un mélange d’affection, d’acceptation et de humour noir, caractéristiques d’un compagnonnage long et fait de contrastes.
La réédition de Rock’n’roll Attitude et la mise en lumière d’un duo inédit réactivent donc non seulement la discographie de Johnny Hallyday, mais aussi les souvenirs intimes de ceux qui ont partagé sa vie. Entre hommage public et confidences privées, l’actualité du 5 décembre 2025 illustre la manière dont la figure du chanteur continue d’habiter la mémoire collective et personnelle de ses proches.


