Le 8 octobre 2025, sur RTL, le docteur Jimmy Mohamed a lancé une mise en garde destinée aux parents et aux consommateurs au sujet d’un produit courant : le Yop à la fraise. Ancien chroniqueur de Cyril Hanouna, le médecin réalise régulièrement des interventions de prévention sur la composition des produits vendus en supermarché. Ce jour-là, il a comparé la teneur en sucre d’un Yop à celle d’une canette de Coca‑Cola.
« Autant de sucre que dans un Coca‑Cola » : les chiffres cités
Interrogé par Thomas Sotto, Jimmy Mohamed a donné des chiffres précis. « On a les yaourts Yop de la gamme Yoplait aux fraises. Pour 100 ml, il y a autant de sucre que dans un Coca‑Cola », a‑t‑il déclaré. Il a ajouté : « C’est dix grammes pour 100 ml. Là, vous avez 180 ml, donc vous avez 18 grammes de sucre dans une petite bouteille telle quelle. Donc c’est la moitié d’une canette, quasiment. Il y a autant de sucre. »
La formulation retenue par le médecin insiste sur la comparaison qualitative : selon lui, ce type de produit n’a pas grand‑chose d’un yaourt traditionnel. « Donc en fait, on donne aux enfants non pas un yaourt, mais du lait avec du sucre. Parce que dedans, on a du lait et on a rajouté du sucre avec des arômes. Donc ça pose problème », a‑t‑il conclu lors de l’émission.
Un produit présenté comme « yaourt à boire » mais perçu différemment
Le terme « yaourt à boire » laisse entendre un produit laitier simple et nutritif. Le médecin souligne que l’étiquetage et le marketing peuvent masquer la réalité nutritionnelle. Dans son intervention, il insiste sur la présence de sucre ajouté et d’arômes qui transforment ce produit en boisson sucrée plutôt qu’en yaourt fermenté traditionnel.
Cette alerte a été relayée sur les réseaux sociaux : RTL a partagé un extrait de l’intervention sur Twitter via le compte @RTLFrance, où la phrase choc a été mise en avant par un message illustré d’émojis (🇫🇷🥛🍓).
Au‑delà du sucre : additifs et desserts industriels
Jimmy Mohamed ne s’est pas limité au Yop. Il a élargi son propos aux desserts industriels, citant notamment des « petites mousses viennois au chocolat ». Il a listé la présence d’une quinzaine d’ingrédients, en pointant des épaississants comme les carraghénanes (E407) et d’autres additifs. Selon lui, ces composants sont souvent ajoutés pour la texture et la conservation.
Le médecin a évoqué le risque sanitaire associé à certains additifs : « on sait qu’il [le E407] augmente le risque de diabète de type deux », a‑t‑il affirmé. Il a également mentionné un autre additif, décrit comme « E14:42 qui est du phosphate de diamidon hydroxypropyle », sans développer davantage. Ces éléments ont été présentés dans le cadre d’une alerte générale sur la complexité des formulations industrielles.
Le fil conducteur de son propos porte sur le contraste entre la perception offerte par le marketing et la réalité du produit. « Les marques mettent beaucoup d’argent dans le marketing », a‑t‑il déploré. « Et on adore ça parce que c’est quoi ? C’est bourré de sucre, d’additifs. C’est plus un yaourt, c’est de la chimie et c’est tout ce qu’il faut retenir. »
Pour conclure son intervention, Jimmy Mohamed a affirmé qu’il évitait personnellement ce type de produits et qu’il les donnait « le moins possible aux enfants ». Ses remarques visent à sensibiliser les parents à lire les étiquettes et à considérer la composition au‑delà de l’emballage.
Cette prise de parole s’inscrit dans une tendance plus large de critiques des aliments transformés, en particulier lorsqu’ils sont destinés aux enfants. Le message du médecin est clair : la dénomination commerciale et le design des packagings ne remplacent pas une lecture attentive des informations nutritionnelles.


