Le 29 octobre 2025, Delphine Wespiser participe à La Roue de la fortune, diffusée sur M6. La direction de la chaîne a choisi ce programme pour remplacer l’émission culinaire de Cyril Lignac, « Tous en cuisine », depuis le samedi 25 octobre. Pour la troisième fois de l’année, Éric Antoine a convié neuf célébrités à faire tourner la roue pour une cause caritative.
Parmi les participants figurent Vincent Dubois, Delphine Wespiser, Nikola Karabatic, Luka Karabatic, Juju Fitcats, François Berléand, Stéphane De Groodt et Florent Peyre. Cette apparition est l’occasion pour l’ex-Miss France de renouer avec le public et de retrouver des plateaux sur lesquels elle a construit une partie de sa notoriété, après des passages remarqués comme chroniqueuse auprès de Cyril Hanouna.
Un parcours télévisuel construit après l’écharpe
Élue Miss France à 19 ans en 2012, Delphine Wespiser a transformé sa visibilité en opportunités durables à la télévision. Elle a été chroniqueuse sur Touche pas à mon poste, a participé à Fort Boyard et a animé des programmes comme « L’île de la tentation » et « The Island ».
Interrogée sur les revenus liés au statut de Miss France, elle évoquait sur le plateau de TPMP, le 23 janvier 2023, le niveau des salaires mensuels : « C’est aux alentours de 4 500 euros, je crois ! ». Elle précisait que cette somme ne tenait pas compte des droits à l’image, versés sous forme d’une « grosse enveloppe » en fin d’année pour compenser l’exploitation médiatique. Elle rappelait aussi les cadeaux souvent associés au règne : voitures, bijoux, voyages, et la mise à disposition d’un logement pendant un an.
Du petit appartement à la gérance d’un domaine
Au-delà des plateaux, Delphine Wespiser a développé une activité entrepreneuriale dans l’immobilier et le tourisme. Elle exploite depuis treize ans le Domaine de la Bohème, un projet né d’une passion pour la rénovation de bâtiments anciens et d’un investissement progressif : « J’ai commencé à 23 ans avec un petit appart, puis un deuxième, puis un troisième, puis un immeuble, puis des immeubles… », confiait-elle à Purepeople.
Le Domaine de la Bohème, installé dans une ancienne grange et un ancien hôtel-restaurant, a été repensé en plusieurs appartements et chambres d’hôtes. L’offre comprend des locations sur des plateformes de réservation, avec un tarif moyen d’environ une centaine d’euros la nuitée pour certaines chambres, et des séjours localisés, notamment à Wahlbach.
Après d’importants travaux de rénovation, Delphine souligne que la décoration est « la cerise sur le gâteau ». Le bouche-à-oreille, renforcé par sa visibilité médiatique, a contribué au succès de l’établissement.
Une activité rentable mais soumise à charges
Interrogée en mai 2025 sur sa chaîne YouTube Just brand, elle résumait son engagement entrepreneurial : « Ça fait 13 ans et au lieu de monter, ça n’a fait que monter et c’est exponentiel. J’ai bossé parce que c’est ma passion, j’ai pas l’impression de bosser. » Cette longévité indique une structuration progressive de son activité au fil du temps.
Sur le plan financier, l’article mentionne que, lorsqu’elle loue l’ensemble des appartements du domaine, les revenus bruts peuvent atteindre « plusieurs centaines de milliers d’euros par an ». Il s’agit d’une estimation indicative qui ne tient pas compte des charges récurrentes : entretien, personnel, frais de gestion, marketing, impôts et amortissements des travaux. Ces éléments réduisent naturellement la marge nette et varient selon les années et le taux d’occupation.
Delphine Wespiser présente l’immobilier comme un choix professionnel et passionnel, plus qu’un simple placement. Si ses apparitions télévisées continuent d’alimenter son image et d’apporter des cachets ponctuels, c’est bien l’activité entrepreneuriale liée au Domaine de la Bohème qui structure désormais sa carrière et fournit une source régulière de revenus et de patrimoine.


