Invité de l’émission On refait la télé sur RTL, samedi 6 décembre 2025, David Hallyday a livré des confidences rares sur son fils cadet, Cameron Smet. Agé de 21 ans, le jeune homme suscite depuis plusieurs mois l’attention sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes soulignent sa ressemblance frappante avec son grand‑père, Johnny Hallyday.
Une ressemblance qui saute aux yeux
Face à ces comparaisons, David Hallyday n’a pas nié la similitude physique et a même reconnu une forme d’émotion : « Des fois, ça peut sauter des générations… Mais oui, il y a des photos où c’est assez bluffant », a‑t‑il admis, amusé et ému à la fois. Les commentaires en ligne évoquent régulièrement des traits, des mimiques et une présence qui rappellent la jeunesse du Taulier.
Cameron, né de la relation de David Hallyday avec Alexandra Pastor, porte donc un nom chargé d’histoire. Au‑delà du patronyme, ce sont des détails — regard profond, carrure athlétique, certaines postures — qui entraînent la comparaison et alimentent la conversation publique. Pour beaucoup, ces éléments constituent un « copier‑coller » générationnel, une sorte d’écho visuel de Johnny chez son petit‑fils.
La musique n’est pas forcément son chemin
Si la ressemblance physique intrigue, la question de l’avenir artistique de Cameron revient souvent : chantera‑t‑il comme son grand‑père et son père ? David apporte une mise au point prudente. Interrogé l’année précédente, il expliquait sur RTL en 2024 : « Franchement, il pourrait, mais ce n’est pas sa passion. Il n’a pas tellement confiance en lui là‑dedans. Il est amené à faire d’autres choses… »
Ces mots tempèrent les attentes. Selon son père, Cameron manifeste d’autres intérêts créatifs : la mode, le cinéma et le dessin figurent parmi ses aspirations. « Il est très créatif, il a vraiment un truc assez spécial », a affirmé David, qui se dit fier du chemin artistique personnel de son fils. Pour l’heure, la priorité semble rester l’exploration d’autres formes d’expression plutôt qu’une carrière musicale immédiate.
Cette position souligne une différence importante : la transmission du nom ou d’un visage ne garantit pas la continuité d’un métier. David, qui connaît bien le milieu musical et la pression médiatique qui l’accompagne, préfère apparemment laisser le choix à Cameron plutôt que de le pousser vers la scène familiale.
Un symbole fort dans le clip « Sang pour sang »
David n’hésite pas toutefois à mettre en lumière le talent et la sensibilité de son fils. En avril 2024, il avait sollicité Cameron pour le nouveau clip de Sang pour sang, réinterprétation du titre emblématique de Johnny sorti 25 ans plus tôt. Le décor choisi — une salle de billard évoquant la version originale — jouait sur la mémoire visuelle des fans.
Dans ce clip, Cameron se tient face à son père, un face‑à‑face chargé de symboles : Johnny face à David en 1999, David face à Cameron en 2024. Le geste est lourd de sens pour une famille dont l’histoire s’inscrit aussi dans la musique et l’image. Pour les spectateurs, cette mise en scène a ressemblé à une boucle temporelle, une manière d’illustrer une transmission qui ne se limite pas aux chansons mais passe aussi par le regard et les attitudes.
La présence de Cameron dans le clip a renforcé l’idée que l’héritage de Johnny Hallyday peut se manifester de façon inattendue. Même si le jeune homme n’envisage pas la scène comme priorité, son apparition aux côtés de son père a touché les fans et remis en lumière le lien intergénérationnel.
Pour David Hallyday, ces moments publics confirment que l’héritage familial persiste, parfois là où on l’attend le moins. Qu’il s’agisse d’un simple trait de visage, d’une posture ou d’un choix artistique, la filiation se ressent et se regarde, sans pour autant dicter le futur professionnel du jeune homme.


