Lors d’une interview accordée à Guillaume Pley pour son émission Legend, disponible sur YouTube, Florent Pagny a livré une anecdote étonnante et personnelle : il affirme avoir fumé un joint à l’Élysée, lors d’un déjeuner officiel. La confidence, rapportée par le chanteur lui‑même, a rapidement fait réagir tant par son caractère inhabituel que par la portée symbolique d’un tel geste dans les salons du pouvoir.
La fumette à l’Élysée : un souvenir raconté sans détour
« J’étais un vrai fumeur, je fumais partout », se souvient Florent Pagny dans l’entretien. Il raconte avoir profité d’un moment à table, invité au palais présidentiel, pour fumer « mon petit pétard » : « être invité à l’Élysée et à la fin du repas me dire : ‘écoute, finalement cet endroit est payé par le contribuable, j’en suis un et je suis un peu à la maison, je vais me faire mon petit pétard’ ». L’artiste rapporte cet épisode avec humour, sans chercher à dramatiser.
Selon Pagny, cet épisode se serait déroulé sous le mandat de Jacques Chirac, lors de l’anniversaire de Charles Aznavour. Il ajoute qu’il a fallu « 30 ans » avant qu’il ne soit à nouveau invité à l’Élysée : une manière de souligner l’effet durable de cette imprudence, selon lui.
Sanction tacite ou anecdote amplifiée ?
Le chanteur explique que la conséquence de ce geste a été plus sociale que judiciaire : « À mon avis, les huissiers qui traînent dans les couloirs ont senti et regardé. Ils se sont dit : ‘lui, il faut le mettre sur une liste des personnes qu’il ne faut pas inviter parce qu’il fume un joint’. » Pagny interprète donc ce traitement comme une exclusion tacite, une décision informelle prise en coulisses plutôt qu’une mesure officielle.
Il conclut sur un ton désinvolte : « C’était un truc de gamin », laissant entendre qu’il ne nourrit aucun regret sérieux. L’anecdote, narrée par un artiste connu pour son franc‑parler, a la forme d’un souvenir personnel plutôt que d’une révélation destinée à provoquer un scandale institutionnel.
Un passage sur Legend et le contexte médiatique
Cette confidence est intervenue dans le cadre d’un long entretien accordé à Guillaume Pley pour l’émission Legend, diffusée sur YouTube. Le format de l’émission, centré sur des souvenirs de carrière et des confidences, offre un cadre propice aux récits intimes et aux anecdotes non‑politiques. Florent Pagny, âgé de 63 ans, a ainsi profité de l’occasion pour évoquer, entre autres sujets, des moments marquants de sa vie personnelle et professionnelle.
Retour sur une affaire de fraude fiscale
Dans le même entretien, Pagny est aussi revenu sur une affaire judiciaire plus grave : sa condamnation pour fraude fiscale au début des années 2000. Rappelons les faits tels que rapportés par Le Monde : en 2004, le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines) l’a condamné à six mois de prison avec sursis et à 15 000 euros d’amende.
La peine faisait suite à plusieurs manquements fiscaux établis par la justice : le non‑paiement et la non‑déclaration de TVA pour l’année 1997, pour un montant d’environ 48 000 euros ; la minorisation de ses revenus pour 1996 et 1997 à hauteur de plus de 540 000 euros ; et le détournement d’objets destinés à être saisis dans le cadre d’un important arriéré d’impôts. Ces éléments ont conduit à une condamnation et restent une part documentée de son parcours.
La tonalité de l’entretien illustre le mélange fréquent chez les artistes entre confidences légères et souvenirs plus lourds. Pagny relate ses anecdotes personnelles avec franchise, sans toutefois contester ici les décisions judiciaires passées mentionnées dans la presse.
