C’est un sujet qui alimente les conversations : combien gagnent vraiment les animateurs du PAF ? Les chiffres précis restent la plupart du temps confidentiels, mais vendredi, dans TBT9 diffusé sur W9, Cyril Hanouna a mis les pieds dans le plat en avançant le nom de celui qui, selon lui, toucherait le plus gros cachet sur TF1.
Hanouna pointe Jean-Luc Reichmann
Invité de l’émission, Cyril Hanouna a affirmé qu’à ses yeux le présentateur le mieux payé du groupe TF1 serait Jean-Luc Reichmann. « Ce qui rapporte, c’est la quotidienne, on est d’accord. Et celui qui gagne, celui qui est le numéro un sur TF1. Et je pense que c’est celui qui a le plus gros salaire sur TF1 et il le mérite, je pense que c’est Jean-Luc Reichmann », a déclaré Hanouna.
Le ton de l’animateur était assuré mais prudent : il n’a pas prétendu détenir le montant exact du salaire. Sa prise de parole restitue toutefois une réalité bien connue du paysage télévisuel français : la valeur commerciale d’une émission quotidienne et la prime qu’elle peut représenter pour son animateur.
Un succès d’audience qui pèse
Les chiffres cités par les protagonistes éclairent le raisonnement. Jean-Luc Reichmann fédère depuis des années une audience importante à la mi-journée. Selon les éléments évoqués dans l’émission, il attire « près de quatre millions de personnes tous les midis » depuis une quinzaine d’années, un niveau d’audience qui pèse dans les négociations et la logique des rémunérations.
Hanouna a par ailleurs insisté sur le profil humain de Reichmann, le qualifiant de « mec bien » qui « veut que rigoler » et ne serait pas seulement mû par l’argent. Avant cette intervention, Laurent Fontaine avait d’ailleurs rappelé que la télévision restait en 2025 « un métier qui paye bien », soulignant le contexte économique du secteur.
Sur le plan historique, Jean-Luc Reichmann est présenté comme « roi des midis de TF1 » depuis plusieurs décennies. Il a animé notamment Attention à la marche, puis, depuis 2010, Les 12 coups de midi, émission qui a contribué à faire de lui une figure incontournable de la case.
Une concurrence qui rebattit les cartes
Le paysage des jeux de fin de matinée et de midi évolue néanmoins. L’arrivée récente de Cyril Féraud dans TLMVPSP et la percée d’un champion identifié comme Vincent ont été évoquées comme des éléments qui « rebattent les cartes » et modifient la concurrence d’audience entre émissions.
Cette rivalité pourrait aussi avoir un impact indirect sur les discussions autour des cachets : plus une émission est dominante, plus sa valeur commerciale augmente, ce qui se répercute sur les rémunérations potentielles des animateurs et sur la place qu’ils tiennent au sein d’une chaîne.
Les 12 coups de midi : les règles vont changer
Autre information relayée dans l’émission : la mécanique du jeu Les 12 coups de midi évoluera bientôt, selon une révélation du site CGTV. Les troisième et quatrième manches, connues sous les appellations Le coup fatal et Le coup de maître, devraient disparaître pour laisser la place à une nouvelle manche hybride.
Dans cette formule repensée, la rafale de questions en 60 secondes posée par Jean-Luc Reichmann subsistera mais prendra un nouveau tournant : les bonnes réponses des deux candidats seront désormais additionnées pour départager la somme remportée par le champion du jour. Si les candidats cumulent 12 bonnes réponses, le champion remportera la somme maximale traditionnelle de la journée. Si 15 réponses sont enchaînées, il pourrait décrocher une nouvelle somme record fixée à 50 000 euros, indique CGTV.
Ce changement de format intervient alors que la concurrence est plus tendue et que la dynamique des « champions » prend une place centrale dans l’audience quotidienne. Cyril Hanouna a laissé entendre qu’il suivrait ces évolutions de près, sans en faire une critique frontale.
En l’absence de chiffres officiels publiés sur les salaires, les propos relayés dans TBT9 illustrent surtout le lien établi entre succès d’audience et poids financier d’un animateur au sein d’une chaîne. Ils mettent aussi en lumière la manière dont l’actualité des programmes, les coups de théâtre éditoriaux et les ajustements de formats alimentent les discussions sur la valeur des visages de la télévision.
