Cela fait presque un an que Cyril Féraud a repris les rênes de Tout le monde veut prendre sa place sur France 2. Très apprécié des téléspectateurs pour sa bienveillance et son professionnalisme, l’animateur ne semble pas pour autant à l’abri des moqueries. Surnommé parfois « le gendre idéal » par ses fans, il attire aussi des piques récurrentes sur les réseaux sociaux et dans certains commentaires, y compris de la part de proches de candidats historiques de l’émission.
Une plaisanterie qui en dit long
La vivacité des répliques autour de la personnalité de Cyril a même conduit certains à s’interroger publiquement sur la sincérité de son image. Lorsqu’on a demandé à Joël — deuxième plus grand champion de l’histoire du jeu — si l’animateur était aussi sympathique qu’il en avait l’air, le candidat avait répondu sur le ton de l’humour : « Non, bien sûr que non, c’est une façade. C’est un être abject, faut le savoir. »
Joël n’avait pas en rester là, taquin : « D’ailleurs, tout est faux comme ses dents ! » Une boutade relayée par les internautes et qui a contribué à alimenter la conversation autour de la figure publique de Cyril Féraud. Ces échanges, à la fois plaisants et piquants, illustrent bien la manière dont un présentateur peut cristalliser admiration et raillerie dans le même temps.
Une réponse en direct, et avec humour
Plutôt que d’ignorer ses détracteurs, Cyril Féraud a choisi de répondre en direct, et sur le ton de la dérision. Dans l’épisode diffusé le dimanche 24 août 2025, il a posé à un candidat une question ancrée dans la mythologie : « Dans la mythologie grecque, qui tombe amoureux de son propre reflet ? » Le participant Alain a aussitôt répondu « Narcisse », ouvrant la porte à une réplique de l’animateur.
« C’est bien Narcisse qui à force de regarder son reflet dans l’eau a fini par se noyer », a lancé Cyril avant de conclure avec une pointe d’ironie : « Ça me permet d’embrasser tous les haters sur les réseaux sociaux qui m’appellent Narcisse. Ça, c’est la spéciale dédicace les copains. » Par ce geste, il a tenté de désamorcer les attaques en les renvoyant sous forme de clin d’œil, mêlant autodérision et humour de plateau.
La séquence a été accueillie avec amusement par une partie du public. Pour d’autres, elle illustre la stratégie adoptée par l’animateur : user de la répartie pour reprendre la main sur sa narration médiatique tout en restant dans l’esprit du programme.
La nouvelle championne et une anecdote savoureuse
Depuis l’élimination de Joël, c’est Marie-José qui a pris place dans le fauteuil de Tout le monde veut prendre sa place. Les téléspectateurs ont découvert une candidate qui n’hésite pas à partager des souvenirs personnels sur le plateau. Ce samedi, elle a évoqué un point commun amusant avec le grand champion récemment sorti du jeu.
« J’avais un cousin qui habitait Lyon, que je ne voyais jamais, et qui s’appelait Joël. Du coup, à l’école, un jour, on a commencé à m’appeler Marie-Joëlle », a confié Marie-José. Une anecdote simple mais qui a rapidement fait réagir les fans du programme et souligné la proximité que cherchent souvent à créer les candidats avec le public.
Sur un jeu où la sympathie et le bagout sont des atouts, ces petites histoires personnelles alimentent l’émotion et la connivence entre l’animateur, les candidats et l’audience.
Une image à la fois admirée et taquinée
Au bout de presque un an à la tête du jeu, Cyril Féraud poursuit sa route avec un mélange de professionnalisme et d’humour qui divise parfois. Les attaques — qu’elles soient taquines ou plus acerbes — trouvent régulièrement un écho sur les réseaux sociaux. L’intéressé, lui, semble privilégier la réplique en plateau plutôt que la polémique alimentée à l’extérieur.
Entre plaisanteries bienveillantes, critiques et anecdotes de candidats, Tout le monde veut prendre sa place continue d’être un terrain où se jouent autant des joutes de savoir que des échanges de personnalité. Le public, fidèle, suit ces moments avec attention, appréciant autant les victoires de champions comme Joël que l’esprit de repartie de son présentateur.
