Il est l’un des nouveaux visages qui retiennent l’attention sur TF1 en cette fin d’année. À seulement 22 ans, Cyprien, récent maître de midi des 12 Coups de Midi, a rapidement conquis le public et Jean‑Luc Reichmann par son sang‑froid et sa culture générale. Depuis ses premiers passages, il a accumulé 245 095 euros de cagnotte, un score qui fait de lui l’un des candidats marquants de la saison. Mais si son parcours dans le jeu fait la Une, un autre élément interpelle les téléspectateurs : le métier singulier de sa mère, Claudie, dévoilé au fil des émissions et des recherches sur son parcours professionnel.
Un parcours théâtral remarqué
Dès sa première participation, le 19 septembre dernier, Cyprien avait évoqué un environnement familial ancré dans les arts de la scène. Il parlait d’une enfance entourée de parents passionnés de théâtre, sans toutefois entrer dans les détails. Les éléments disponibles montrent que sa mère n’est pas une simple amatrice : Claudie a suivi une formation au Conservatoire régional d’Angers puis au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris (CNSAD).
Son engagement professionnel l’a amenée à être pensionnaire de la Comédie‑Française entre 1997 et 2004, un poste reconnu et peu commun dans le milieu théâtral. Ce passage à la Maison de Molière atteste d’un solide parcours sur les planches et d’une carrière saluée par ses pairs. Parallèlement, elle s’est investie dans la transmission artistique, enseignant notamment à l’école de théâtre Les Teintureries, à Lausanne, jusqu’à la fermeture de l’établissement en 2023.
De la scène à l’hypnose : une reconversion maîtrisée
Au fil du temps, Claudie a élargi son activité et revendique aujourd’hui plusieurs casquettes. Sur son compte Instagram, elle se présente comme « comédienne, metteure en scène et hypnothérapeute ». Cette triade de fonctions illustre un fil conducteur : l’écoute, la parole et la relation à l’autre, qualités utiles tant au théâtre qu’en accompagnement thérapeutique.
Son site professionnel, Hypnose à la carte, détaille sa méthode et ses offres. Elle y explique : « J’utilise des techniques approuvées pour créer, appuyée par votre motivation, un changement efficace et durable. Je vous accompagne en proposant des séances personnalisées de prise de parole en public et/ou des ateliers de pratique théâtrale. » Ces prestations mêlent coaching vocal, préparation scénique et outils d’hypnose appliqués à la confiance en soi.
Claudie propose des consultations à distance ou en cabinet en région parisienne. La séance d’une heure quinze est affichée à 80 euros, information reprise sur son site professionnel. Cette tarification, ainsi que la combinaison d’un travail théâtral et d’un accompagnement en hypnothérapie, ont suscité la curiosité : la reconversion d’une comédienne reconnue vers une pratique moins répandue attire l’attention des médias people et des internautes.
Un métier encore marginal en France
Le choix de l’hypnothérapie comme voie principale n’est pas anodin. Selon une estimation citée du Sénat, il existerait environ 6 000 praticiens exerçant cette discipline en France, soit 0,008 % de la population. Ce chiffre donne une idée de la relative marginalité de la profession par rapport à d’autres métiers de la santé ou du bien‑être.
Dans ce contexte, la visibilité apportée par le succès de son fils sur TF1 a remis en lumière le parcours atypique de Claudie. Pour le grand public, la combinaison d’un passé prestigieux à la Comédie‑Française et d’une activité actuelle d’hypnothérapeute compose un profil à la fois singulier et cohérent : former et accompagner le geste artistique, puis transposer ces compétences à l’accompagnement personnel.
Un éclairage sur l’entourage des candidats
L’intérêt suscité par la profession de la mère de Cyprien illustre une constante des émissions de divertissement : le public s’attache autant aux performances des candidats qu’à leur histoire personnelle et à leur famille. Ici, le récit familial — entre héritage artistique et reconversion professionnelle — enrichit l’image du jeune maître de midi.
Sans prétendre à révéler des éléments nouveaux sur la vie privée des intéressés, il reste clair que le contexte familial a pu jouer un rôle dans la construction de la personnalité et des compétences de Cyprien. Sa culture générale et son aisance à l’antenne trouvent sans doute leurs racines dans un milieu où la parole et la scène ont longtemps occupé une place centrale.
