Condamnation de Maeva Ghennam à un an de prison avec sursis et 150 000 € pour pratiques trompeuses : absente du procès, basée à Dubaï, elle conteste et annonce appel

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Le 10 octobre 2025, le tribunal judiciaire de Paris a rendu une décision lourde à l’encontre de Maeva Ghennam, ancienne candidate des Marseillais et influenceuse installée à Dubaï. Reconnue coupable de « pratiques commerciales trompeuses », elle a été condamnée à un an de prison avec sursis et à une amende de 150 000 euros, selon Le Parisien.

Le procès et la condamnation

La décision a été rendue en l’absence de l’intéressée, qui n’a pas pu se présenter au procès à Paris, résidant à Dubaï. Elle était représentée par son avocat, Me Ilyacine Maallaoui. Le tribunal a néanmoins statué et prononcé la peine susmentionnée pour des faits liés à des placements de produits.

Le motif retenu, « pratiques commerciales trompeuses », renvoie à des campagnes commerciales dont la conformité était au cœur des débats. Le dossier impliquait des promotions présentées par l’influenceuse au public, un terrain sur lequel la justice et les autorités encadrent de plus en plus strictement les obligations d’information et de transparence des créateurs de contenu.

Les réactions de Maeva Ghennam

Peu après le verdict, Maeva Ghennam a pris la parole sur son compte Instagram pour exprimer son indignation. « Je suis scandalisée et profondément écœurée par la décision rendue aujourd’hui à mon encontre », a-t-elle écrit, en rappelant la peine « un an de sursis et 150 000 € d’amende ».

Elle affirme ne pas avoir été officiellement informée du procès ni du jugement : « Ni moi, ni mon avocat n’avons été prévenus. Les autorités ont pourtant mon adresse en France et à Dubaï », écrit-elle. L’influenceuse assure par ailleurs avoir appris la condamnation « sur les réseaux sociaux ».

Maeva Ghennam dénonce la responsabilité de son ancienne agence, qu’elle décrit comme « entourée de juristes chargés de vérifier la conformité de chaque campagne ». Selon elle, les promotions en cause auraient été menées par cette agence et non directement par elle.

La défense annoncée et la suite judiciaire

Face à la décision, Maeva Ghennam annonce son intention de faire appel. Elle affirme que son avocat avait demandé un report d’audience, en invoquant un « travel ban » qui lui interdirait temporairement de voyager, et soutient que le tribunal a refusé ce report et l’a jugée « sans moi et sans moyens de me défendre ».

Elle se dit également « la seule influenceuse condamnée à une amende aussi lourde », pointant ce qu’elle considère comme une inégalité de traitement. Maeva Ghennam insiste : « Je n’ai arnaqué ni volé personne. Aujourd’hui, je suis écœurée, dégoûtée et révoltée face à une justice qui ne traite pas tout le monde de la même manière. »

Il convient de noter que ces éléments proviennent des déclarations publiques de l’intéressée et des informations rapportées par la presse. La procédure d’appel permettra d’examiner à nouveau les faits et la qualification juridique retenue par le tribunal judiciaire de Paris.

Depuis plusieurs années, les autorités multiplient les sanctions et contrôles à l’encontre d’influenceurs qui ne respecteraient pas les règles relatives aux placements de produits et à la transparence commerciale. Cette affaire illustre la vigilance accrue du système judiciaire sur ces pratiques et pose une nouvelle fois la question de la responsabilité partagée entre influenceurs et agences de communication.

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