Ce 30 octobre 2025, Chimène Badi fête ses 43 ans. Révélée en 2002 lors de la première saison de Popstars, où elle était finaliste, la chanteuse a connu un succès fulgurant l’année suivante avec le tube « Entre nous », écoulé à 1,2 million d’exemplaires. Depuis, sa carrière s’est construite autour de plusieurs chansons devenues cultes et de collaborations marquantes, dont des duos avec Johnny Hallyday.
Une carrière marquée par des tubes et des rencontres
Parmi les titres qui ont façonné son répertoire figurent « Je viens du sud », « Le jour d’après » et « Parlez-moi de lui ». Ces chansons ont consolidé sa place dans la chanson populaire française et lui ont permis d’enchaîner concerts et apparitions médiatiques.
Chimène Badi a également partagé la scène avec Johnny Hallyday. Lors de la tournée des stades célébrant les 60 ans du rockeur, il l’a invitée à chanter avec lui « Je te promets », un moment souvent rappelé par les fans comme une des rencontres artistiques fortes de sa carrière.
Des troubles alimentaires qu’elle a choisi d’évoquer
Si sa carrière semble solide de l’extérieur, elle s’est construite sur des épreuves personnelles que la chanteuse a fini par aborder publiquement. En 2023, dans une interview accordée à Purepeople, Chimène Badi est revenue sur ce que les recherches de ses fans nomment sa « transformation physique ». Elle a rappelé : « Je chante surtout, j’ai plein de choses intéressantes à raconter. Je suis drôle, je suis hyper vivante, j’aime la vie, et c’est vrai que c’est dommage de toujours ramener tout ce que je peux faire à mon physique ».
Elle a admis une perte de poids importante : « Je sais pas, j’ai perdu 30 kilos comme plein de nénettes lambda. C’est la vie, y a des hauts, y a des bas. Il y a des moments où c’est un peu plus difficile, il se passe des choses ». Et elle a été plus explicite sur son passé médical : « Moi j’ai été malade de boulimie et d’anorexie, pour être très claire, ça, les gens ne le savent pas. Mais cette perte de poids, elle date quand même d’un moment, ça ne fait pas un an. J’ai le sentiment qu’on ne s’y habitue pas, et c’est pas grave ».
Face aux rumeurs et aux faux récits qui circulent sur la Toile, elle a mis les choses au point : « On vous dit que tel artiste a pris tel médoc. Et ça c’est important que je le dise, ce n’est pas le cas, c’est vraiment des bêtises ». Elle a conseillé une approche prudente et centrée sur la santé : « Si vous voulez perdre du poids, il faut prendre soin de soi. Soin de sa tête, de sa personne, aller faire du sport et manger bien ».
Un épisode de Covid devenu révélateur de tensions
À l’automne 2021, Chimène Badi a traversé un épisode sévère de Covid-19. Le 12 octobre de cette année-là, elle publiait sur Instagram : « Après 8 jours horribles, je reprends mes esprits et je vais enfin pouvoir retrouver une vie normale même si je me sens très fatiguée ».
Sa communication a ensuite pris un ton plus véhément. Elle a dénoncé le comportement d’une personne présente lors d’un événement professionnel : « Je voudrais poser ça là ! Je n’ai pas envie de m’étaler, juste d’écrire ce que j’ai sur le cœur !! Vous MONSIEUR, présent lors d’un évènement dont je ne citerai pas le nom, où j’étais conviée pour une prestation, êtes venu en étant conscient que vous étiez positif au Covid. De quel droit ????? »
La pandémie avait déjà contraint de nombreux artistes à annuler des spectacles. Furieuse, Chimène Badi a rappelé avec force : « On ne rigole pas avec cette merde de Covid. Quand on sait qu’on a le Covid, ON RESTE CHEZ SOI !!! ».
L’hypersensibilité, un diagnostic qui a fait sens
Trois ans plus tard, la chanteuse a expliqué lors du podcast La Leçon (27 octobre 2024) pourquoi certaines réactions émotionnelles l’avaient tant marquée. Elle a confié avoir été « diagnostiquée hypersensible il y a deux ans » et d’y avoir trouvé une clé pour comprendre ses excès de sensibilité : « J’ai compris qui j’étais, pourquoi les émotions prenaient une place aussi forte chez moi (…) On ne me prend pas la tête parce qu’on sait que si je dis non, c’est non, j’ai mis un temps fou à en arriver à ça, je culpabilisais avant (…) Je me sentais coupable alors qu’aujourd’hui, je prends des décisions, je les assume ».
Elle a aussi choisi de tenir un discours pédagogique, rappelant que ce trouble toucherait « 1 Français sur 3 » et expliquant l’impact du diagnostic sur son quotidien : « Je vais bien parce que je ne suis plus esclave de plein de choses. Je me suis libérée du regard des autres, de la pression de mon métier ». Et de conclure avec une mise en garde sur l’environnement professionnel : « Notre métier, ce n’est pas censé nous rendre malheureux, nous bouffer ».
Aujourd’hui, Chimène Badi paraît avoir trouvé un équilibre entre sa vie artistique et sa vie personnelle. Plusieurs années après la révélation de son talent, l’artiste continue de raconter son histoire, en mêlant chansons populaires et confidences publiques.
