Venue promouvoir Mask Singer, émission à laquelle elle participe chaque vendredi sur TF1, Chantal Ladesou a surpris en se livrant sur un drame intime. Invitée de l’émission C à vous le vendredi 3 octobre, l’humoriste est revenue avec pudeur sur la mort de son fils Alix, décédé à 27 ans dans un accident de voiture en 1997. Un traumatisme qu’elle reconnaît comme irréparable, mais contre lequel le théâtre lui a apporté un soutien vital.
« Le théâtre m’a sauvée » : la scène comme remède
Questionnée par le journaliste Mohamed Bouhafsi sur la force qu’elle a trouvée pour traverser cette épreuve, Chantal Ladesou n’a pas hésité à souligner le rôle déterminant du public et de ses collègues de scène. « Le théâtre m’a sauvée », a-t-elle lancé d’emblée, rappelant qu’elle répétait une pièce « à guichets fermés » au moment du drame. « Je répétais une pièce, j’étais au trente-sixième dessous, forcément. Mais le public, les copains, qui m’ont soutenue, ça m’a sauvée complètement. On ne se sauve pas de ça, jamais, mais ça m’a sauvée. Ça m’a réparée. Rien que de faire rire… »
Elle a décrit des moments contrastés : des pleurs dans la loge avant d’entrer en scène, puis la puissance d’un public capable de lui renvoyer tant d’émotions que cela la « soignait ». Ces confidences étaient diffusées dans un extrait partagé par Public.fr, et montrent combien l’acte de jouer a constitué une forme de thérapie. Pour Chantal Ladesou, la contrainte professionnelle — ne pas abandonner ses camarades et ne pas laisser tomber le public — a paradoxalement été une ancre dans la tempête.
Le témoignage souligne aussi la solidarité du milieu artistique. « Tous mes camarades ont vraiment tout fait pour que je revienne malgré le fait que je sois effondrée », expliquait-elle dans une précédente intervention, montrant que le soutien collectif a pesé lourd dans sa reconstruction.
Un deuil impossible à effacer
Ce n’était pas la première fois que l’humoriste évoquait la disparition d’Alix. Invitée de 50 min Inside en avril 2023, Chantal Ladesou avait déjà abordé avec émotion un deuil qu’elle qualifie d’« impossible ». Elle rappelait alors qu’au moment du drame elle était engagée dans une pièce « bouleversante mais extrêmement drôle », ce qui rendait la décision de poursuivre le spectacle d’autant plus lourde à porter.
Si le théâtre et l’affection de ses proches lui ont permis de « s’en sortir », la blessure reste profonde. L’artiste confie que la douleur est toujours présente au quotidien : « C’est toujours en moi… C’est-à-dire que j’y pense tous les jours. Mais la vie est là, la famille est là. Je l’ai surmonté, oui, mais je ne le supporte pas. »
Chantal Ladesou est aujourd’hui grand-mère de cinq petits-enfants, fruit de ses deux autres enfants, et ces liens familiaux semblent constituer une part importante de son équilibre. Malgré cela, elle reconnaît que la perte d’un enfant est une plaie qui, selon elle, ne cicatrisera jamais entièrement.
Entre télévision et mémoire
En promouvant Mask Singer, l’humoriste revient régulièrement dans l’espace médiatique, où ses confidences sur la scène et la vie privée rencontrent l’intérêt du public. Sa déclaration dans C à vous s’inscrit dans une continuité de témoignages publics, qui mêlent souvenirs douloureux et hommage au rôle salvateur du spectacle vivant.
Un passage de son intervention a également été relayé sur les réseaux, avec la légende : « Chantal Ladesou se confie sur le drame de sa vie : la mort de son fils Alix ‘Le théâtre m’a sauvée. Rien que le fait de devoir faire rire… Le public m’envoyait tellement, ça m’a soignée.’ #CàVous pic.twitter.com/imjoXgxTSf ». Cette citation reprise en post illustre la manière dont ses mots ont touché et été partagés par l’audience.
À travers ces confidences, Chantal Ladesou offre un témoignage brut sur le deuil et la résilience. Sans minimiser l’irréparabilité de sa perte, elle met en lumière le rôle du travail artistique et du collectif dans la reconstruction personnelle. Une façon aussi de rappeler que, pour certaines blessures, la vie continue malgré tout, portée par les planches, la famille et le public.


