Chantal Goya se souvient du Jeu de la vérité (1985): l’accusation d’un ‘système abêtissant’ qui l’a marquée et a blessé Jean‑Jacques Debout

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Un souvenir amer remonté à la surface

Invitée de l’émission YouTube Entre vous et moi animée par Dominique Lagrou-Sempère, Chantal Goya est revenue sur plusieurs épisodes de sa longue carrière. Si la chanteuse évoque naturellement les moments joyeux qui ont jalonné son parcours, elle n’a pas éludé une séquence qui l’a profondément marquée : une intervention du public lors de son passage en 1985 dans Le Jeu de la vérité de Patrick Sabatier.

À l’époque déjà connue pour son répertoire jeunesse et pour avoir popularisé le personnage de Pandi-Panda, Chantal Goya se dit restée étonnamment sereine face à la critique. Mais, plus de trente ans après, elle confie que cette séquence la laisse encore perplexe. Le motif de son agacement : une téléspectatrice qui s’était présentée comme « une enseignante » et qui lui avait lancé une phrase cinglante et ambiguë.

« Dans un système abêtissant » : une formule qui ne passe pas

Sur le plateau, la spectatrice avait demandé : « Pensez-vous qu’il soit nécessaire de paraître une toute petite fille aux yeux des enfants que vous confinez dans un système abêtissant ? » Une formule qui, selon Chantal Goya, « ne veut rien dire » et qu’elle juge « ridicule » encore aujourd’hui.

La chanteuse ne comprend pas l’accusation implicite portée à l’encontre de son public ni l’idée que son travail puisse contribuer à « abêtir » les enfants. « ‘Dans un système abêtissant’, ça veut dire quoi ? Que tout le public ce sont des imbéciles ? » s’exclame-t-elle dans l’entretien. Elle raconte aussi avoir demandé à la personne en question dans quelle classe elle enseignait. Face à l’absence de réponse, Chantal Goya en avait déduit qu’il s’agissait d’une « fausse maîtresse d’école », convaincue qu’une vraie enseignante n’aurait pas formulé une telle attaque.

Ce rappel de 1985 illustre l’ampleur émotionnelle que peuvent revêtir, même longtemps après, des remarques publiques jugées injustes ou mal informées. Chantal Goya affirme ne pas s’être sentie blessée sur le moment, mais la réapparition de l’anecdote en interview montre que l’incident reste dans sa mémoire.

Réaction contrastée entre les deux membres du couple

Si Chantal Goya se dit « très forte » et capable de « continuer » malgré les critiques, elle reconnaît que son compagnon, Jean-Jacques Debout, a vécu la scène différemment. Selon elle, il a été « beaucoup » plus affecté : « Ça blesse beaucoup Jean-Jacques parce que lui, il est plus sensible que moi et puis il a inventé toutes mes chansons, le personnage, c’est comme si quelqu’un voulait le tuer à travers moi. »

De son côté, Chantal Goya a cherché à apaiser la situation en optant pour la distance : « On va prendre un peu de vacances et puis on va repartir comme s’il n’y avait rien eu. Et aujourd’hui le résultat est là », affirme-t-elle à Dominique Lagrou-Sempère. Elle met en avant sa résilience et sa capacité à se préserver face aux attaques publiques, en renvoyant à son engagement artistique et à la longévité de sa carrière.

Une anecdote révélatrice du rapport entre artistes et public

Cette séquence conservée dans la mémoire de Chantal Goya éclaire aussi un rapport parfois ambivalent entre artistes et public. Les créateurs destinés à un jeune public peuvent être l’objet de critiques sur leurs méthodes ou leur image, parfois formulées sans distance ni contexte. Ici, la chanteuse insiste sur le caractère absurde de l’attaque et sur l’absence de fondement que lui a semblé revêtir la prise de parole de la spectatrice.

Lors de son intervention, Chantal Goya a choisi la pédagogie et la dérision plutôt que la confrontation frontale. Son récit montre qu’elle a su transformer une épreuve ponctuelle en une anecdote maîtrisée, qu’elle relate aujourd’hui avec fermeté mais sans rancune apparente. Reste que, aux yeux du public et des proches — comme Jean-Jacques Debout —, certaines attaques peuvent laisser des traces émotionnelles durables, même lorsque l’artiste poursuit sa route et que le succès demeure.

Interrogée sur cet épisode, la chanteuse conclut sur sa capacité à ne pas se laisser atteindre : « Je ne fais absolument pas attention, ça ne me blesse pas. » Une déclaration qui sonne comme une défense de son travail et un rappel de la part de ceux qui créent pour l’enfance : leur intention première est de s’adresser avec bienveillance au jeune public, et non de l’« abêtir » comme l’avait insinué la spectatrice en 1985.

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