Invitée sur le plateau de TBT9 ce jeudi 16 octobre 2025, Chantal Goya a raconté une anecdote étonnante : un soir, sans le reconnaître, elle a indiqué son chemin à Jacques Mesrine, l’un des criminels les plus célèbres et recherchés de France dans les années 1960–1970.
Une rencontre nocturne racontée en détail
La chanteuse, compagne de Jean-Jacques Debout, a livré le récit avec précision. Elle explique que, alors qu’elle vivait seule à la campagne avec ses enfants, une voiture est arrivée dans son allée vers minuit. « Je vois arriver une voiture du fond du jardin et il passe devant le salon, la salle à manger, la cuisine », se souvient-elle. Sa petite-fille Clarisse, qui n’arrivait pas à dormir, était près d’elle.
Chantal Goya raconte avoir trouvé le comportement de l’homme « bizarre » : la voiture était entièrement éclairée, de façon à être remarquée. L’inconnu est resté au volant sans sortir du véhicule. « Je connaissais, mais je ne sais pas trop, c’est bizarre », ajoute-t-elle, selon le passage retranscrit lors de l’émission.
Quand l’homme lui a finalement demandé la route pour se rendre à Dreux, elle lui a indiqué la direction puis a décidé, par précaution, de prendre sa voiture pour lui montrer le chemin et se faire suivre. Finalement, l’homme est parti seul. Ce n’est que le lendemain que l’identité du visiteur a été confirmée.
La révélation le lendemain
Chantal Goya raconte que Rémi Grabac l’a appelée le lendemain matin et lui a dit : « Ma petite Chantal, je ne peux pas venir chez toi, la forêt est pleine de flics. Qu’est‑ce qui s’est passé ? » Elle a répondu ignorer la situation, mais, en décrivant le visiteur — « un mec avec des rouflaquettes bruns » —, on lui a appris qu’il s’agissait de Jacques Mesrine.
La chanteuse a partagé cette anecdote dans le cadre d’un échange convivial sur le plateau. Un extrait de l’intervention a été relayé sur les réseaux sociaux, sous la forme du message suivant : « Chantal Goya a rencontré Jacques Mesrine… sans savoir que c’était lui ! 😅 #TBT9 » (lien du tweet : https://pic.twitter.com/m21xQZCGSn).
Un nom qui a fasciné et effrayé
Jacques Mesrine reste une figure troublante de l’histoire criminelle française. Surnommé « l’homme aux mille visages » et devenu dans les années 1970 l’ennemi public numéro 1, il a été abattu par la police à Paris le 2 novembre 1979. Dans son autobiographie rédigée en prison, L’Instinct de mort, il revendique 39 meurtres ou assassinats, tandis que la justice n’en a formellement retenu que deux, ceux de deux gardes‑chasses abattus lors de sa cavale au Canada.
La personnalité de Mesrine a alimenté la culture populaire. Deux films biographiques avec Vincent Cassel, sortis en 2008, ont contribué à raviver l’intérêt pour sa trajectoire et son image ambiguë, tour à tour admirée, craintes et controversée.
Contexte et prudence sur les récits
La version racontée par Chantal Goya s’inscrit dans la longue série de témoignages et d’anecdotes qui entourent la figure de Mesrine. Ces récits, souvent marqués par la mémoire intime, doivent être replacés dans le contexte des faits établis par la justice et des enquêtes historiques.
Rappelons que certaines revendications de Mesrine, notamment le nombre de meurtres qu’il attribuait à son parcours, font l’objet de débats et de vérifications contradictoires. L’anecdote de Chantal Goya n’ajoute pas d’élément nouveau aux archives judiciaires, mais elle illustre la manière dont la proximité géographique et temporelle avec une personnalité de l’ombre peut laisser des souvenirs étonnants.
Ce témoignage mêle mémoire personnelle et surprise rétrospective : la chanteuse a croisé un homme qui, sans qu’elle le sache sur le moment, faisait partie des figures les plus redoutées de son époque. Son récit, partagé dans une émission de divertissement, rappelle que l’histoire se compose aussi d’instants ordinaires chargés de rétrospective.
