Il y a quelques jours, Caroline Goldman est réapparue dans les médias pour évoquer la rentrée et la parentalité. Quelques jours avant, elle était invitée de France Inter pour parler d’”éducation positive” à la crèche ; ce samedi 6 septembre 2025, elle était l’invitée de C à Vous. Psychologue clinicienne pour enfants et adolescents et docteure en psychopathologie clinique, elle est venue délivrer des conseils sur le harcèlement scolaire et la gestion du stress, thèmes qui préoccupent beaucoup de familles à la rentrée.
Une interview reprise après une hospitalisation
Après son hospitalisation, c’est Mohamed Bouhafsi qui l’a reçue. Le ton de l’entretien est resté professionnel, centré sur son métier et ses recommandations, mais l’animateur n’a pas résisté à poser la question que le public attend souvent d’elle : son rapport à son père.
La question du père, inévitable
Fille aînée de Jean-Jacques Goldman, Caroline Goldman est née en 1975. Elle a deux frères et sœurs: Michael, né en 1979, et Nina, née en 1985. Ces éléments biographiques ont été rappelés au cours de l’émission, qui a naturellement glissé vers la figure paternelle.
Mohamed Bouhafsi a demandé : “Qu’est-ce que ça fait d’être la fille d’une icône comme Jean-Jacques Goldman ?” et “Qu’est-ce que ça fait d’avoir cette chance-là ?” Ces questions, formulées oralement, relèvent d’une curiosité médiatique constante autour d’une des personnalités musicales les plus connues en France.
Caroline Goldman a répondu avec simplicité et distance personnelle : “Bah c’est pas une personnalité publique pour moi, c’est mon père donc…” Elle a ajouté, en guise d’éclairage sur leur relation : “Ce père était un bon père si c’est votre question !”
Face à l’insistance du journaliste, qui lui a demandé : “Est-ce que ça change votre regard sur la société, est-ce que ça peut donner une très grande psychologue comme vous par exemple ?”, elle a gardé la même retenue. Sa réaction a été d’abord polie : “Vous êtes très gentil”. Puis, sur un registre plus professionnel et analytique, elle a commenté : “Je crois que ça donne lieu à toutes sortes de destins, plus ou moins heureux.” Enfin, pour couper court à toute idéalisation, elle a résumé : “C’est une personne qui fait un enfant, ce n’est pas une image publique.” Et de conclure : “On sait bien que les personnalités et les destins des enfants ne se valent pas.”
Ces phrases montrent qu’elle dissocie clairement la notoriété publique de l’intimité familiale. Elles traduisent aussi une posture professionnelle, qui refuse la surenchère émotionnelle et replace la discussion sur des termes concrets et nuancés.
Contexte familial rappelé
Le parcours familial évoqué pendant l’émission a été résumé sans détours. Jean-Jacques Goldman a d’abord été marié à Catherine Morlet. Plus tard, il a épousé Nathalie Thu Huong-Lagier, avec qui il a eu trois autres filles : Maya (2004), Kimi (2005) et Rose (2007). Ces précisions familiales servent ici à situer Caroline Goldman dans une fratrie élargie et à rappeler la complexité des vies personnelles derrière la célébrité.
La tonalité de l’échange entre la psychologue et le journaliste est restée respectueuse. Caroline Goldman a su revenir rapidement sur les sujets qui la motivent professionnellement, comme le harcèlement scolaire et le stress des enfants, tout en répondant aux questions personnelles par des formules simples et mesurées.
En filigrane, l’entretien illustre le rapport souvent délicat entre vie privée et notoriété. Caroline Goldman, à la fois experte dans son domaine et membre d’une famille très médiatisée, a choisi d’affirmer son identité professionnelle sans nourrir la fascination publique pour la légende paternelle.
