Camilla Parker Bowles, longtemps controversée au Royaume‑Uni, voit sa trajectoire publique abordée aujourd’hui sous un nouvel angle. Depuis son mariage avec le prince Charles en 2005, puis son accession au statut de reine consort lorsque Charles est devenu roi, son image a évolué. Les médias ont longtemps scruté son passé : ex‑étudiante à Paris, engagée dans plusieurs associations, passionnée par le jardinage et le yoga, elle semblait bien connue du public. Pourtant, un épisode douloureux de son adolescence vient d’être révélé, apportant une autre facette à son histoire.
Un récit dévoilé dans un livre à paraître
Dans les bonnes feuilles publiées par The Times, extraites de l’ouvrage Power and the Palace: The Inside Story of the Monarchy and 10 Downing Street de l’ancien correspondant royal Valentine Low, apparaît un témoignage troublant. Selon cet ouvrage, Camilla aurait raconté une agression sexuelle dont elle aurait été victime alors qu’elle était adolescente, dans un train en direction de la gare de Paddington, au nord‑ouest de Londres.
Les détails rapportés indiquent qu’elle avait « 16, 17 ans » au moment des faits. Guto Harri, qui fut directeur de la communication de l’ancien Premier ministre Boris Johnson, relate avoir entendu ce récit lors d’une conversation avec Johnson. Il rapporte la description de la scène : « Elle était dans un train allant à Paddington — elle avait 16, 17 ans — et un type avançait sa main de plus en plus… »
La réaction de la jeune femme et l’interpellation
Toujours selon les extraits publiés, Camilla aurait alors expliqué à Boris Johnson la façon dont elle s’est défendue. Elle aurait répondu : « J’ai fait ce que ma mère m’a appris. J’ai enlevé ma chaussure et je lui ai donné un coup dans les parties avec le talon. »
L’anecdote ajoute que, une fois arrivée à quai, la jeune femme aurait prévenu les autorités et que l’agresseur aurait été appréhendé. Cet épisode, raconté comme une démonstration de sang‑froid, est avancé dans le livre pour éclairer en partie l’engagement futur de Camilla contre les violences sexuelles et domestiques.
Il convient de souligner que ces éléments proviennent des bonnes feuilles d’un livre et de témoins cités dans la presse. Ils sont présentés dans le cadre d’un récit plus large, qui mêle récits personnels et chroniques institutionnelles. Le mode de transmission de l’anecdote (conversation rapportée par des tiers) est précisé dans les publications qui en rendent compte.
Un engagement public renforcé
Indépendamment de ce récit, Camilla s’est engagée de longue date dans des causes sociales. Depuis 2020, elle est marraine d’associations, parmi lesquelles SafeLives, organisation dédiée à la lutte contre les violences domestiques. Cet engagement public a été régulièrement mis en avant par la monarchie et par les organisations concernées.
L’anecdote rapportée par Valentine Low offre une perspective personnelle susceptible d’expliquer, pour certains observateurs, la motivation de la reine à soutenir ces causes. Elle illustre aussi la façon dont des épisodes privés peuvent devenir partie intégrante du récit public autour d’une figure royale.
Les révélations – qui seront publiées en intégralité lors de la sortie du livre le 11 septembre – relancent le débat sur la manière dont la vie privée des membres de la famille royale est racontée et utilisée pour comprendre leurs positions publiques. Elles relancent tout autant l’attention sur la prévention et la prise en charge des violences sexuelles.
Pour l’heure, les passages divulgués dans la presse reposent sur le témoignage rapporté et sur le travail de l’auteur pour reconstituer l’histoire de la monarchie et de Downing Street. Ils seront soumis au regard des lecteurs et des analystes à la parution du livre.
