Le 23 juillet 2025, Emmanuel et Brigitte Macron ont déposé plainte aux États-Unis contre l’influenceuse américaine Candace Owens, les accusant d’avoir diffusé une information mensongère selon laquelle Brigitte Macron serait née homme. Cette procédure, annoncée publiquement, intervient après plusieurs mois d’une rumeur virale et d’une campagne en ligne jugée diffamatoire par le couple présidentiel.
De la rumeur aux réseaux : une allégation devenue virale
Ce qui semblait au départ appartenir à des cercles complotistes isolés a pris de l’ampleur. Des vidéos partagées massivement, des montages manipulés et des commentaires haineux ont alimenté l’accusation selon laquelle la Première dame aurait été assignée homme à la naissance. Face à cette dynamique, Emmanuel et Brigitte Macron ont estimé que la seule réponse possible était judiciaire.
Le couple a qualifié ces publications de « toxiques » et « discriminatoires ». Excédés par l’ampleur et la persistance de ces allégations, ils ont décidé de porter l’affaire devant les tribunaux, en engageant notamment une action internationale pour faire condamner les auteurs de la diffamation.
Des preuves scientifiques et photographiques pour clore le débat
Dernier rebondissement en date : le 18 septembre 2025, des sources proches du dossier indiquent que les Macron ont choisi de présenter en justice des éléments scientifiques et médicaux, ainsi que des pièces photographiques, afin de démontrer que Brigitte Macron est bien née femme. Selon leur avocat, le dossier comprendra des témoignages d’experts médicaux, des éléments d’état civil et des photos personnelles de la Première dame lorsqu’elle était enceinte.
Ces décisions sont lourdes de conséquences personnelles. Fournir des documents intimes en contexte judiciaire représente, selon l’entourage du couple, une atteinte à la sphère privée. Pourtant, Brigitte Macron aurait accepté ce sacrifice pour mettre un terme à une campagne qui, d’après ses proches, « salit son nom » et blesse sa famille.
« C’est extrêmement pénible de devoir se justifier sur un sujet aussi intime et absurde », a confié un proche du couple. « Mais Brigitte est déterminée. Elle ne veut plus que cette rumeur salisse son nom et continue de blesser sa famille. » Ces mots résument la volonté affichée du couple de réparer un tort public par des preuves tangibles soumises à l’appréciation d’un tribunal.
Ce que le dossier pourrait contenir
Selon les informations révélées, les pièces envisagées dans le cadre de la procédure comprennent des rapports d’experts médicaux chargés d’attester des faits biologiques, des extraits d’état civil et des photographies montrant la Première dame enceinte. La BBC a également rapporté que des « témoignages d’experts de nature scientifique » et des preuves « photographiques » seraient présentés à la justice.
Ces éléments, s’ils sont effectivement produits, visent à établir de manière factuelle et juridiquement recevable l’inexactitude des affirmations propagées en ligne. La stratégie légale du couple repose ainsi sur la conjugaison d’éléments documentés et d’avis techniques pour convaincre le tribunal de la nature diffamatoire des accusations.
Enjeux juridiques et symboliques
Au-delà de la dimension privée, cette affaire soulève des questions plus larges sur la diffusion de fausses informations et la protection des personnes exposées sur la scène publique. Les Macron cherchent à utiliser la voie judiciaire pour empêcher la propagation de rumeurs et obtenir réparation pour le préjudice subi.
La plainte déposée aux États-Unis illustre aussi la dimension transnationale des réseaux sociaux, où des messages publiés par des personnalités étrangères peuvent avoir des répercussions importantes sur la réputation de dirigeants et de leurs proches.
À ce stade, la procédure est en cours. Les éléments que le couple annonce vouloir produire devront être examinés par la justice, qui déterminera leur recevabilité et leur poids probant. Aucune décision finale n’a encore été rendue, et le calendrier judiciaire dépendra des échanges entre parties et des juridictions saisies.
Cette affaire rappelle enfin la vulnérabilité des figures publiques aux campagnes de désinformation et la difficulté d’y répondre sans exposer davantage sa vie privée. Les Macron ont choisi la voie judiciaire et la présentation de preuves pour tenter de clore définitivement un débat qu’ils jugent infondé et néfaste.


