Brigitte Macron mobilisée contre le harcèlement scolaire : visite du 3018, inquiétudes pour ses petits‑enfants et alerte après 37 % de victimes chez les 6–18 ans

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Chaque année, le premier jeudi qui suit les vacances de la Toussaint est consacré à la lutte contre le harcèlement scolaire. Sur le site du ministère de l’Éducation nationale, on rappelle que « la prévention et la lutte contre le harcèlement sont fondamentales pour permettre aux élèves d’avoir une scolarité épanouie ». Cette journée de mobilisation vise à sensibiliser les jeunes, les familles et le corps enseignant aux signes et aux conséquences du harcèlement, qu’il soit physique, moral ou numérique.

Des chiffres alarmants qui pèsent

Une récente étude de l’association e-Enfance et de la Caisse d’Épargne met en lumière l’ampleur du phénomène chez les jeunes. Elle indique que 37 % des 6–18 ans déclarent avoir été victimes de harcèlement ou de cyberharcèlement, soit près de deux sur cinq. Ce chiffre marque une hausse notable : +11 points en seulement un an. Ces données confirment l’intensification des comportements abusifs et l’importance des dispositifs de prévention et d’accompagnement.

La hausse du cyberharcèlement, facilitée par la multiplication des écrans et des réseaux sociaux, est particulièrement inquiétante. Les conséquences peuvent toucher la santé mentale, les résultats scolaires et la confiance en soi des victimes. Face à ces risques, les autorités et les associations multiplient les ressources. Parmi elles figurent des numéros d’écoute destinés aux jeunes et à leurs proches, rappelés régulièrement lors de cette journée nationale.

Brigitte Macron mobilisée, entre engagement public et expérience personnelle

Depuis son arrivée à l’Élysée, Brigitte Macron a placé cette cause parmi ses priorités. Ancienne professeure de français au collège et au lycée, la Première dame connaît de près les enjeux éducatifs et les réalités du quotidien des élèves. À la faveur de la journée dédiée à la lutte contre le harcèlement, elle s’est rendue dans les locaux parisiens du 3018, le numéro d’appel destiné aux jeunes victimes.

La visite a été l’occasion pour Brigitte Macron de réaffirmer son soutien aux victimes et de partager sa vigilance sur ce sujet avec les équipes du 3018. Elle a également évoqué, dans un entretien accordé à nos confrères de Gala, sa posture de grand-mère et la façon dont elle aborde la question avec sa famille : « Je parle énormément de harcèlement avec mes petits-enfants qui me disent : ‘Mamie, on gère’. Donc je sens mais j’insiste quand même », a-t-elle confié.

Grand-mère de sept petits-enfants, la septuagénaire se montre prudente et attentive. Elle souligne l’importance d’un dialogue constant entre adultes et enfants pour repérer les signaux d’alerte et proposer une aide adaptée. Sa présence au 3018 vise aussi à donner de la visibilité à ce dispositif d’écoute et à rappeler aux familles qu’elles ne sont pas seules.

Une cible de rumeurs et un procès pour cyberharcèlement

La Première dame n’est pas seulement une porte-parole de la lutte contre le harcèlement : elle en est aussi, à titre personnel, victime. Depuis son entrée à l’Élysée, Brigitte Macron a été la cible d’attaques malveillantes et de rumeurs, notamment des théories affirmant qu’elle serait un homme ou qu’elle cacherait son frère, Jean-Michel Trogneux. Ces allégations, qualifiées de fake news dans plusieurs médias, ont provoqué des actions en justice.

Un procès pour cyberharcèlement a ainsi débuté le 27 octobre, en lien avec ces diffamations en ligne. À propos de l’ampleur de ces attaques, Brigitte Macron confie : « Ce que l’on a à supporter parfois, ça nous dépasse […] Moi, ça m’arrive mais je suis une adulte, j’ai une structure solide autour de moi. J’ai la chance aussi d’être aidée et, malgré tout, c’est d’une violence inouïe. »

Elle insiste également sur le soutien dont elle bénéficie de la part de nombreux Français : « Ce que je reçois de gentillesse et de réconfort est beaucoup, beaucoup plus fort que ce que j’ai à endurer. Beaucoup plus fort. » Ces propos illustrent à la fois la dimension personnelle du harcèlement subi et l’importance du relais collectif pour y faire face.

Pour rappel, plusieurs numéros sont disponibles pour accompagner les victimes : le 3018 est un service d’écoute pour les jeunes victimes de harcèlement, et le 30 20 est dédié à la lutte contre le cyberharcèlement. Ces dispositifs complètent le travail mené dans les établissements et par les associations pour prévenir, repérer et prendre en charge les situations.

La journée nationale de lutte contre le harcèlement reste un moment clé pour remettre le sujet au centre du débat public et pour inciter à la vigilance, à l’écoute et à la solidarité envers les victimes.

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