Un choc a parcouru la toile le mercredi 22 octobre : le blogueur français Aqababe a annoncé sur son canal Instagram le décès de Brigitte Bardot, allant jusqu’à affirmer qu’un cercueil avait été commandé pour elle. La nouvelle a instantanément enflammé les réseaux sociaux, provoquant une vague d’hommages et d’émotion avant qu’elle ne soit démentie quelques heures plus tard par l’intéressée elle‑même.
Une annonce précise qui déclenche la panique
Dans son message diffusé en soirée, Aqababe a livré des détails très précis — décès, préparation de la cérémonie et commande d’un cercueil — qui ont convaincu de nombreux internautes et personnalités de rendre hommage à celle qui a marqué le cinéma, la mode et la cause animale. Les condoléances ont afflué en masse, le flux de publications amplifiant l’effet domino propre aux réseaux sociaux.
Pourtant, malgré l’apparente certitude du message, aucun communiqué officiel ni média fiable n’avait, dans l’immédiat, confirmé la nouvelle. Cette absence de confirmation de la part de sources institutionnelles ou de proches a rapidement jeté le doute sur la véracité de l’information.
Le démenti formel de Brigitte Bardot
Quelques heures après la diffusion du faux décès, Brigitte Bardot a pris la parole sur la plateforme X (ex‑Twitter) pour couper court à la rumeur. Elle a écrit : « Je ne sais pas quel est l’imbécile qui a lancé ce soir cette fake news sur ma disparition mais sachez que je vais bien et que je n’ai pas l’intention de tirer ma révérence. À bon entendeur ».
Ce message, à la fois direct et sans ambiguïté, a mis fin à la panique en rappelant que l’actrice, qui vient de fêter ses 91 ans, est encore en vie et refuse d’être assimilée à une information mensongère. Le démenti a été relayé sur les mêmes canaux qui avaient d’abord propagé la rumeur, mais l’onde de choc sur les réseaux a laissé des traces.
Un contexte médical qui alimente l’inquiétude
Les inquiétudes autour de la santé de Brigitte Bardot avaient pourtant une base factuelle : mi‑octobre, il avait été rapporté qu’elle avait été hospitalisée à Toulon après une intervention chirurgicale dans le cadre d’une « maladie grave ». L’actrice avait temporairement quitté sa propriété de La Madrague, à Saint‑Tropez, pour subir l’opération et se reposer en convalescence.
Plusieurs sources avaient évoqué un état de santé « préoccupant », sans pour autant confirmer un pronostic dramatique. Par la suite, des communiqués ont signalé un retour à domicile et un repos pour convalescence. Ces éléments médicaux expliquent en partie pourquoi une rumeur de décès a pu trouver un terrain propice pour se propager.
Les mécanismes d’une rumeur virale
Le cas Bardot illustre la rapidité et la volatilité de l’information sur les réseaux sociaux : un message non vérifié publié par un compte à audience peut déclencher une cascade de partages, commentaires et hommages qui donnent une apparence d’authenticité. L’absence, dans un premier temps, d’un communiqué officiel renforce la confusion et facilite la propagation.
Il est aussi notable que des détails concrets — comme la mention d’un cercueil ou la préparation d’une cérémonie — renforcent la crédibilité apparente d’une fake news, même en l’absence de sources institutionnelles. Le phénomène n’est pas nouveau, mais il rappelle la nécessité de prudence et de verification avant de relayer des informations dramatiques.
Après l’alerte : réactions et suites
Le démenti de Brigitte Bardot a désamorcé la rumeur, mais la question demeure : pourquoi une telle annonce a‑t‑elle été publiée ? À ce stade, et en l’absence d’éléments supplémentaires, il est impossible d’établir l’intention derrière la diffusion. Les plateformes, les médias et les familles de personnalités publiques restent confrontés au défi de contenir l’impact de ces fausses nouvelles.
Quoi qu’il en soit, la situation rappelle l’importance de croiser les sources et d’attendre des confirmations officielles avant de partager des informations sensibles. Pour Brigitte Bardot, l’épisode se termine par un message clair : elle affirme être en vie et ne pas avoir l’intention de « tirer sa révérence » dans l’immédiat.


