Benjamin Duhamel vs Jean‑Luc Mélenchon : l’interview tendue sur France Inter dégénère, un doigt d’honneur filmé relance le débat sur l’impartialité des médias

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Ce lundi 13 octobre 2025, une interview sur France Inter a tourné au face‑à‑face houleux entre Benjamin Duhamel et Jean‑Luc Mélenchon. La rencontre, voulue journalistique, a rapidement dégénéré en échanges vifs, interruptions fréquentes et paroles coupées, jusqu’à une scène hors antenne qui a enflammé les réseaux sociaux et relancé le débat sur le comportement des responsables politiques en public.

Un échange tendu sur l’antenne

Sur le plateau de la radio publique, la discussion a porté notamment sur la situation au Proche‑Orient. Selon le récit des images et des propos retransmis, le ton est monté lorsque le journaliste a tenté de reformuler une question. Jean‑Luc Mélenchon a lancé au micro : « Mais taisez‑vous un peu, laissez‑moi répondre ! ».

L’intervention s’inscrit dans un temps d’échanges marqués par des interruptions réciproques et des piques. Plusieurs sources audiovisuelles ont décrit une atmosphère électrique qui a peu à peu détourné l’attention du sujet initial vers la forme du débat.

Le geste qui enflamme les réseaux

À la sortie du plateau, la situation a pris une nouvelle tournure. Une séquence montrée le soir même dans l’émission Quotidien (TMC) a filmé Jean‑Luc Mélenchon adressant un doigt d’honneur en direction de Benjamin Duhamel. Cet instant, relayé largement sur les réseaux sociaux, a provoqué de vives réactions et nourri les commentaires politiques et médiatiques.

Sur X (anciennement Twitter), des personnalités ont réagi vivement. Le député européen RN Matthieu Valet a posté : « L’arroseur arrosé. Mélenchon fait un doigt d’honneur à Benjamin Duhamel ! Et après ça, ils oseront dire que c’est le RN qui menace la démocratie et la presse… ».

L’animateur Yann Barthès, sur le plateau de son émission, a également exprimé son indignation en ces termes : « Un doigt d’honneur au journaliste du service public, c’est ça la classe Mélenchon et la classe politique française… Panot et Bompard diront qu’il a un tempérament méditerranéen et qu’il montrait le ciel. Non ! Mélenchon fait des doigts aux journalistes. »

Face à ces réactions d’indignation, certains internautes et observateurs ont pris la défense de Jean‑Luc Mélenchon, estimant qu’il s’agissait d’une réaction spontanée à une interview perçue comme agressive et trop insistante. Ces soutiens ont souligné le contexte tendu de l’échange sur l’antenne pour relativiser la portée du geste.

La défense du clan LFI

Le camp de La France insoumise a rapidement condamné ce qu’il considère comme un traitement journalistique biaisé. Sophia Chikirou, députée LFI, a dénoncé « des mises en cause permanentes, agressives et dénigrantes » et a pointé du doigt, dans une longue déclaration, le « niveau des questions, les interruptions incessantes, les propos déformés ». Elle a ajouté : « Nous connaissons la ligne éditoriale du service public de l’audiovisuel : recrutement de journalistes d’extrême‑droite, promotion de Glucksmann et défense de Macron, arrangements entre salariés et responsables du PS, négation du génocide à Gaza, dénigrement des Gilets jaunes et de la mobilisation du 10/09, licenciement pour délit d’humour de plusieurs salariés (qui sont maintenant sur @laRadioNova)… »

Elle a conclu en rappelant que « le service public de l’audiovisuel n’est pas financé par abonnement mais par l’impôt de tous. On ne demande pas la neutralité mais au moins l’impartialité dans le traitement des opinions politiques et le respect des personnes. »

Ces propos traduisent une défiance continue entre certains responsables politiques et des organes de presse, et ramènent au premier plan la question de l’indépendance et de l’impartialité des médias publics.

Une affaire révélatrice des tensions entre politique et médias

Quel que soit le camp, cette séquence illustre la polarisation du paysage politique et médiatique en France. D’un côté, des voix s’élèvent pour dénoncer le manque de respect à l’endroit des journalistes et la dégradation du débat public. De l’autre, des élus et sympathisants estiment que les responsables politiques subissent des mises en cause répétées et parfois déformantes.

La viralité de la séquence et les commentaires politiques rappellent que toute interaction visible entre une personnalité publique et un journaliste peut rapidement devenir un marqueur politique, récupéré par des adversaires ou des soutiens.

Sur le fond, l’incident pose des questions simples mais récurrentes : quelle conduite attendre des hommes politiques face à la presse ? Quelle exigence d’impartialité pour les journalistes du service public ? Et, plus largement, comment préserver la qualité du débat démocratique dans un contexte de forte polarisation ?

Sans jugement définitif, la scène du 13 octobre 2025 restera dans les mémoires comme un nouvel épisode des tensions persistantes entre la sphère politique et les médias, alimentant le débat public et les prises de position partisanes.

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