Benjamin Duhamel quitte BFM TV pour France Inter : il prendra l’interview de 7h50 et coanimera Le Grand Entretien avec Nicolas Demorand, face à 4,5M d’auditeurs

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Benjamin Duhamel a opéré un changement de cap remarqué en quittant BFM TV pour rejoindre la matinale de France Inter. Reporter et visage connu de la chaîne d’information en continu, il a troqué l’écran pour le micro rouge de la station publique, un mouvement présenté par le journaliste comme la concrétisation d’un rêve et une prise de risque professionnelle importante. À « trente et quelques années », ce passage marque une nouvelle étape dans sa carrière et suscite interrogations et curiosité dans le paysage médiatique français.

Un rêve d’enfance et une offre irrésistible

À BFM TV, Benjamin Duhamel s’était progressivement installé dans le décor de l’info continue, devenant l’un des visages de la rédaction. Lorsque France Inter lui a proposé de prendre en charge « l’interview de 7 h 50 » et de coanimer « Le Grand entretien » aux côtés de Nicolas Demorand, il a accepté. Selon ses propres mots, « La matinale d’Inter a toujours été un rêve de gosse ». Cette phrase résume la portée symbolique du choix : il ne s’agit pas seulement d’un changement de poste, mais d’un accomplissement professionnel.

Il a par ailleurs partagé l’annonce via une publication sur Instagram, marquant publiquement ce virage. Le passage de la télévision à la radio constitue une transformation de format et de ton. Là où l’écran impose la brièveté et l’image, la matinale demande davantage de souffle, d’analyses approfondies et une capacité à tenir la conversation sur la durée.

De la télévision à la radio publique : nouveaux enjeux

Rejoindre France Inter, c’est entrer dans un espace de service public aux exigences particulières. La matinale s’adresse chaque matin à un large auditoire et se joue tôt, dès 7 heures, dans un créneau stratégique pour l’information. Le journaliste prendra place dans un rendez-vous suivi : la station revendique 4,5 millions d’auditeurs pour ses programmes matinaux, un chiffre qui place la responsabilité éditoriale au cœur de la mission.

Ce passage implique des contraintes et des opportunités. Le format radio offre des plages plus longues pour l’interview et le débat, obligeant à travailler des sujets avec davantage de profondeur. Benjamin Duhamel l’a reconnu sans détour : « Ça met une énorme pression ». Il évoque la nécessité de prouver sa légitimité dans un environnement où la parole est plus exposée et moins filtrée par l’image.

Ambition, audace et remise en question

Quitter un poste familier pour relever un défi artistique et professionnel suppose des compromis. Le choix de Duhamel est présenté comme un pari sur l’audace plutôt que sur la sécurité. Passer d’un cadre télévisuel à un format radiophonique public demande d’adapter sa posture, son rythme et son rapport à l’auditeur. Pour lui, il s’agit d’un repositionnement : incarner un journalisme plus long, plus critique et sans doute plus intime.

Ce mouvement intervient aussi dans un contexte plus vaste : un paysage médiatique en mutation où chaque voix compte et où les chaînes comme les stations publiques affrontent discussions internes et attentes du public. France Inter, comme d’autres médias, traverse des épisodes de débats internes sur ses orientations et son fonctionnement. Ce contexte ajoute une dimension supplémentaire au recrutement : la prise de fonction n’est pas neutre et s’inscrit dans des dynamiques institutionnelles et éditoriales à la fois ambitieuses et discutées.

Que retenir de ce virage ?

Le passage de Benjamin Duhamel de la télévision à la matinale de France Inter illustre une trajectoire professionnelle qui mêle désir personnel et enjeux collectifs. D’un côté, il y a l’accomplissement d’un « rêve de gosse », la possibilité d’animer des formats à forte audience et d’explorer des interviews longues et fouillées. De l’autre, la charge de travail, l’exposition et la responsabilité envers un large public sont réelles.

Pour les observateurs et les auditeurs, cette transition pose une question centrale : le journaliste réussira‑t‑il à transférer son autorité de l’écran au micro et à s’imposer dans un créneau où la parole prime sur l’image ? Le pari est lancé, à la fois personnel et médiatique, et sa réussite se mesurera autant dans la qualité des entretiens que dans la réception par un public suivi et exigeant.

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