Ce 22 septembre au théâtre du Châtelet à Paris restera une date marquante dans la carrière d’Ousmane Dembélé. Après Lionel Messi en 2023 et Rodri en 2024, le Français de 28 ans a remporté le Ballon d’or 2025, récompense qui couronne une saison exceptionnelle ponctuée par la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions. Arrivé en tête du classement, il a devancé l’Espagnol Lamine Yamal et le Portugais Vitinha, l’un de ses coéquipiers au PSG, pour entrer officiellement au Panthéon du football mondial.
Émotion sur la scène du Châtelet
La remise du trophée a offert un moment de forte émotion lorsque Dembélé, visiblement ému, a pris la parole pour remercier sa famille. « Je voudrais remercier ma famille, ma mère. Ils ont toujours été là pour moi. Ils m’ont soutenu dans les moments difficiles », a-t-il déclaré face au public, tentant de dissimuler ses larmes en se prenant la tête entre les mains. Sa mère, Fatimata, était dans la salle et a rapidement rejoint son fils sur scène, offrant une image de complicité entre la star et celle qui l’a élevé.
Ce geste a aussitôt résonné auprès des spectateurs et des médias présents. L’image d’un champion entouré des siens, découvrant publiquement le visage discret de sa mère, a renforcé le récit d’un destin sportif façonné par des sacrifices familiaux et une obsession pour le ballon.
Une mère qui parle peu, mais qui se confie au Parisien
Surnommée Fatimata dans les médias, la mère d’Ousmane a accepté de s’exprimer le 23 septembre dans les colonnes du Parisien, un témoignage rare. Elle y explique sa discrétion et ses habitudes lorsqu’elle accompagne son fils au stade : « Quand je vais voir mon fils au stade, je peux être au milieu de la foule sans qu’on sache que je suis la maman d’Ousmane. »
Interrogée sur l’ascension de son fils, Fatimata se dit peu étonnée par son succès : « Depuis tout petit, il n’a que le foot dans sa tête. Ousmane n’aimait pas l’école […] Je ne suis pas étonnée qu’il ait réussi parce qu’il a toujours eu la niaque du ballon. Ça a toujours été son obsession », confie-t-elle au quotidien. Elle se présente comme sénégalo-mauritanienne et revient sur les étapes qui l’ont particulièrement marquée dans le parcours de son fils.
Souvenirs d’enfance et fidélité aux rêves
Parmi les souvenirs évoqués, Fatimata cite avec émotion le moment où son fils a réalisé son rêve de signer au FC Barcelone. « On en avait parlé très jeune et, finalement, il a réussi. Ça m’a touché, ça m’a marquée. Je me souviens de ce jour où il m’a dit : ‘Maman, tu verras, un jour, j’irai jouer à Barcelone’. Il devait avoir 13 ans, il n’était pas encore à Rennes », se souvient-elle selon le Parisien. Rennes est bien identifié comme le premier club formateur d’Ousmane, information cohérente avec son parcours connu du grand public.
Ce souvenir illustre la persévérance du joueur et la place centrale du football dans son existence depuis l’enfance. La mère insiste sur le caractère précoce et obsessionnel de cette passion, expliquant en creux pourquoi son fils a pu atteindre un niveau international.
Changements de vie et gratitude familiale
Interrogée également sur l’impact de la notoriété de son fils sur la vie familiale, Fatimata évoque des changements matériels sans pour autant parler d’abondance : « Si j’ai une belle voiture aujourd’hui, c’est grâce à lui », admet-elle. « J’ai bossé dur pour payer ses écoles, son foot, je me suis toujours dépensée sans penser à moi et, aujourd’hui, Ousmane fait la même chose pour sa maman. Ma vie a changé mais je ne vis pas dans l’abondance extrême. On reste des gens simples », conclut-elle.
Ces confidences dessinent le portrait d’une famille soudée, où la réussite sportive se conjugue avec la reconnaissance envers ceux qui ont accompagné le joueur dès ses premiers pas. Le Ballon d’or 2025 consacre ainsi non seulement une saison aboutie avec le PSG, mais aussi un long chemin personnel et familial.
