Ce lundi 22 septembre 2025 restera une date marquante pour le football français : Ousmane Dembélé a été couronné Ballon d’Or 2025 lors d’une cérémonie au Théâtre du Châtelet, à Paris. À 28 ans, l’ailier du Paris Saint-Germain rejoint ainsi le cercle prestigieux des lauréats français, aux côtés de Zinedine Zidane, Michel Platini ou plus récemment Karim Benzema. Le sacre récompense une saison individuelle et collective d’exception, mais la soirée n’a pas été sans contraste pour le club parisien.
Une saison d’exception pour Dembélé
Ousmane Dembélé a réalisé une année 2024-2025 remarquée par sa régularité et son influence sur le jeu du PSG. Auteur de 15 buts et 17 passes décisives toutes compétitions confondues, il a souvent été la clé des succès parisiens grâce à sa vitesse, ses dribbles et sa capacité à faire basculer les rencontres.
La performance qui a sans doute scellé son statut aux yeux des votants reste sa prestation décisive lors de la finale de la Ligue des champions. Le PSG s’est imposé 2-1 face à Manchester City, une victoire collective à laquelle Dembélé a largement contribué et qui a renforcé son dossier pour le Ballon d’Or.
Sur la scène internationale, son sacre est lu comme la consécration d’un joueur longtemps promis à un grand destin. Ce Ballon d’Or s’inscrit dans la lignée des grands Français qui ont marqué l’histoire du football.
Soirée en dents de scie pour le PSG : le Classique perdu
Dans une étonnante ironie du calendrier, la soirée de célébration individuelle s’est déroulée alors que le PSG subissait un revers sur le terrain. Au même moment, au Vélodrome, l’Olympique de Marseille a infligé une défaite 2-0 au club parisien, mettant fin à 14 ans d’invincibilité du PSG dans ce Classique.
Les buts marseillais ont été inscrits par Vitinha et Pierre-Emerick Aubameyang, selon les comptes rendus de la rencontre. Ce résultat historique pour l’OM a créé un contraste saisissant entre l’euphorie entourant Dembélé et l’amertume côté club.
Sur les réseaux sociaux, la coïncidence n’est pas passée inaperçue. Certains supporters ont commenté l’ironie de la situation avec des messages tels que : « Dembélé Ballon d’Or, mais Paris battu par l’OM le même soir… c’est ce qu’on appelle une soirée contrastée. » et « On gagne un trophée, mais on perd le Classico… le PSG, c’est vraiment les extrêmes. »
Un message partagé sur Twitter a illustré la ferveur autour du sacre : OUSMANE DEMBÉLÉ IS THE 2025 MEN’S BALLON D’OR! #ballondor pic.twitter.com/xLSvNVEh51
Lamine Yamal, l’ombre au tableau et l’avenir
Lamine Yamal, prodige du FC Barcelone âgé de 18 ans, a pris la deuxième place du classement. Sa saison a été saluée pour sa maturité et son influence, tant en club qu’en sélection. Avec 21 buts et 11 passes décisives, une demi-finale de Ligue des champions et un titre de champion d’Espagne, il faisait figure de sérieux prétendant.
Nombre d’observateurs voyaient en lui un futur incontournable du palmarès. Sur Canal+, un consultant résumait l’état d’esprit général en déclarant : « Ce n’est que partie remise. Il a le temps, et le talent pour en gagner plusieurs. » Cette remarque reflète l’opinion partagée que Yamal a encore de nombreuses saisons pour prétendre au Ballon d’Or.
Sa deuxième place confirme néanmoins l’impact précoce du jeune Espagnol sur le haut niveau et pose la question d’une rivalité à suivre entre talents établis et jeunes prodiges.
Au final, la soirée du 22 septembre 2025 restera doublement symbolique : elle consacre la réussite individuelle d’Ousmane Dembélé, tout en rappelant la complexité du calendrier et l’imprévisibilité du football. Entre triomphe personnel et désillusion collective, le récit de cette journée illustre bien les contrastes parfois irréconciliables du sport moderne.


