La soirée d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a offert des images et des moments forts, mêlant émotion, spectacle et quelques surprises inattendues. Parmi les temps forts, Céline Dion a interprété L’Hymne à l’amour avec la Tour Eiffel illuminée en toile de fond, un passage qui a beaucoup ému le public présent et les téléspectateurs.
Aya Nakamura, elle, a marqué les esprits avec une prestation énergique entourée de six danseuses et accompagnée par l’Orchestre de la Garde républicaine. Sa présence sur la scène parisienne a été saluée pour son intensité et son ancrage populaire, au cœur d’une cérémonie très orchestrée.
Aya Nakamura raconte sa préparation et sa surprise
Invitée de l’émission OuiHustle, sur le podcast LeChair, ce mercredi 12 novembre 2025, Aya Nakamura est revenue longuement sur son passage lors de la cérémonie d’ouverture. Elle a confié ne pas mesurer immédiatement l’ampleur de l’événement : « Moi, je ne sais pas du tout à quel point c’est une dinguerie les JO. Je n’ai jamais regardé, ce n’est pas ce qui m’anime quand je regarde la télé. »
Ces mots traduisent une certaine distance initiale avec l’univers des Jeux, avant la prise de conscience des enjeux liés à une telle exposition. L’artiste a admis avoir réalisé rapidement la portée d’une performance sur ce plateau mondial, et les possibles réactions médiatiques et publiques qui en découlent.
Rencontre avec Emmanuel Macron et choix artistique
Aya Nakamura a également évoqué sa rencontre avec le président de la République, Emmanuel Macron, à l’occasion de sa participation à la cérémonie. Face aux attentes traditionnelles d’un tel événement, elle dit avoir affirmé son désir de rester fidèle à son répertoire. Selon ses propos rapportés dans l’entretien : « Il me dit : ‘quelles chansons tu veux chanter ?’ Je dis : ‘Je veux chanter mes chansons.’ »
Cette prise de position souligne le souhait de l’artiste de défendre son univers artistique, plutôt que d’interpréter des standards extérieurs à sa discographie. Elle a expliqué qu’il lui importait que sa performance reflète son identité musicale, même dans le cadre très codifié d’une cérémonie olympique.
La version d’Aya sur le rôle de Beyoncé et la polémique
Lors de l’entretien, Aya Nakamura a fait une révélation qui a alimenté les discussions : selon elle, « c’était Beyoncé qui devait chanter Édith Piaf, ce n’était pas moi ». Elle affirme que l’information s’est diffusée et qu’elle a été mal interprétée par les médias : « Ça s’est su et les gens ont mélangé dans les médias en disant Aya doit chanter du Édith Piaf au JO alors qu’à la base c’étaient mes morceaux. En plus de niquer la surprise, tout s’est barré en cacahuète… c’était intense. »
Ces accusations concernent la chaîne d’informations et la façon dont les annonces ont été relayées, mais Aya ne détaille pas les raisons pour lesquelles Céline Dion a finalement interprété L’Hymne à l’amour. Sur ce point, le mystère demeure : aucun élément vérifiable n’a été fourni dans l’entretien pour expliquer le changement d’interprète.
La chanteuse a par ailleurs partagé un extrait de cette révélation sur les réseaux, repris sous la forme d’un message : « 💭 AYA NAKAMURA revient sur sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ! Elle révèle qu’à l’origine, c’est Beyoncé qui devait interpréter du Édith Piaf 😳 ». Cette publication illustre la rapidité avec laquelle une version des faits peut se propager sur les plateformes sociales.
En l’état, il convient de distinguer la déclaration d’Aya Nakamura — qui reflète son expérience personnelle et sa perception des événements — des confirmations officielles sur l’organisation ou la programmation de la cérémonie. Les raisons exactes qui ont conduit à la présence de Céline Dion à ce moment précis n’ont pas été précisées publiquement.
Dans le sillage de la cérémonie, ces échanges rappellent la tension entre le spectacle, les choix artistiques et la manière dont l’information circule. Pour les artistes présents, l’enjeu reste complexe : concilier visibilité internationale et préservation d’une identité artistique, le tout sous l’œil, parfois intrusif, des médias et des réseaux sociaux.


