Attentats du 13 novembre — Dix ans après, Pierre‑Alexandre Vertadier raconte la nuit au Zénith de Strasbourg et l’émotion de Johnny Hallyday

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Le 13 novembre 2025 marque le dixième anniversaire des attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis dans la nuit du 13 novembre 2015. Ces attaques, revendiquées par l’organisation État islamique, ont fait 130 morts et 413 blessés, laissant une trace profonde dans la mémoire collective française et internationale. Pour cette commémoration, de nombreux hommages ont eu lieu à travers le pays. Parmi les messages partagés, a retenu l’attention la publication de Pierre-Alexandre Vertadier, président de Decibels Productions, sur les réseaux sociaux.

Souvenir d’une nuit et récit d’un concert interrompu

Dans son message, Pierre-Alexandre Vertadier revient sur le soir du drame et sur l’atmosphère au Zénith de Strasbourg. « Le 13 novembre 2015, j’étais au Zénith de Strasbourg avec Johnny. Nous avons appris l’horreur pendant le concert, avons vu les visages se transformer dans le public. On ne voulait rien lui dire avant sa descente de scène », écrit-il, rappelant l’incrédulité et la sidération des personnes présentes.

Le témoignage décrit la façon dont l’annonce a touché l’audience et les équipes. Selon Vertadier, l’équipe a choisi de ne pas informer Johnny Hallyday avant qu’il ne termine sa performance et quitte la scène. Ce choix illustre la volonté de protéger le public et l’artiste dans un moment d’extrême confusion.

Johnny Hallyday, une émotion rare mais humaine

Pierre-Alexandre Vertadier relate ensuite un moment intime après le concert. « Une fois le choc encaissé, il a tout de même voulu aller dîner. Chez Yvonne comme toujours à Strasbourg. Choucroute. Mais il n’a jamais réussi à l’avaler ce soir-là. Il a pleuré. C’est la seule fois que je l’ai vu pleurer. Johnny pleurait comme nous tous pour ceux qui sont tombés sous les balles. » Ces lignes évoquent une image inhabituelle pour le public : celle d’un artiste souvent perçu comme inébranlable, confronté à la vulnérabilité partagée par toute une nation.

Vertadier insiste sur la sincérité de cette émotion, qu’il a décrite comme collective. Le souvenir d’un dîner interrompu par le chagrin renforce l’idée que, derrière la célébrité, Johnny Hallyday a vécu comme beaucoup l’effroi et la peine provoqués par ces attentats.

La scène comme acte de résistance

Le président de Decibels Productions a aussi souligné l’attitude du chanteur face à la peur ambiante et aux mesures prises après les attentats. « Il a été le premier à vouloir remonter sur scène », assure-t-il. Vertadier rappelle que, dans les heures et les jours qui ont suivi, certaines autorités locales ont fermé des salles par mesure de sécurité. Malgré cela, affirme-t-il, Johnny Hallyday n’a jamais voulu céder « la moindre note au terrorisme ».

Ce principe, chanter coûte que coûte pour ne pas oublier et affronter l’obscurantisme, sert de ligne de conduite dans le récit de Vertadier. Pour lui, poursuivre les concerts relevait d’un engagement symbolique, une façon de répondre à la terreur par la présence et la musique.

Réactions et portée du témoignage

La publication de Pierre-Alexandre Vertadier, diffusée sur Instagram, a suscité de vives réactions de la part d’internautes et d’amateurs de musique. Beaucoup ont salué le souvenir rendu aux victimes et l’hommage discret à Johnny Hallyday. D’autres ont rappelé la portée collective du 13 novembre 2015 et la nécessité de se souvenir.

Ce témoignage s’inscrit dans la série d’hommages qui ont ponctué ce dixième anniversaire. Entre cérémonies officielles, moments de recueillement et publications individuelles, la journée a réactivé des souvenirs douloureux mais aussi des élans de solidarité.

Dans son message de conclusion, Pierre-Alexandre Vertadier résume sa pensée de façon nette : « Il n’a jamais voulu céder la moindre note au terrorisme. Chanter coûte que coûte pour ne pas oublier et affronter l’obscurantisme. On n’oubliera jamais les victimes du 13 novembre. » Ces mots, rapportés tels quels, rappellent la commémoration et témoignent de l’attachement de certains acteurs du monde musical à la mémoire des victimes.

En restant fidèle au récit partagé par Pierre-Alexandre Vertadier, cet article vise à restituer le mélange d’émotion et de détermination qui a marqué non seulement les proches des artistes, mais aussi l’ensemble du pays, dix ans après la nuit du 13 novembre 2015.

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