La vie d’Arthur et de sa compagne Mareva Galanter s’est transformée en un quotidien sous haute surveillance depuis les attaques du 7 octobre en Israël. Victime d’antisémitisme et visé par des menaces de mort répétées, l’animateur vedette a été contraint de modifier profondément ses habitudes pour protéger sa famille.
« Je suis protégé, mais pas par des policiers »
Invité sur LCI jeudi 6 novembre 2025, Arthur s’est longuement expliqué sur la situation. « Je suis protégé, mais pas par des policiers », a-t-il expliqué. « C’est une expérience, mais j’espère que ça va s’arrêter le plus vite possible. »
Selon ses déclarations, la menace est quotidienne. Depuis deux ans, il reçoit régulièrement des « centaines » de messages hostiles et des menaces de mort, un climat qui a, selon lui, dégénéré après les attaques du 7 octobre. « On se dit qu’on reçoit deux mille menaces de mort et qu’il y a peut‑être un fou qui voudrait passer à l’acte », a-t-il ajouté, exprimant l’angoisse qui pèse sur lui et ses proches.
La précision « pas par des policiers » suggère que la protection dont il bénéficie n’est pas assurée par les forces de l’ordre. Arthur a déjà évoqué par le passé la présence d’agents à ses côtés : en novembre 2023, sur France Inter, il confiait être protégé « parce que je suis juif » et s’exprimait avec incrédulité sur cette réalité à Paris.
Un phénomène ancien, amplifié par l’actualité
Ce n’est pas la première fois que l’animateur évoque cette protection publique. Déjà en novembre 2023, il avait déclaré : « On est en France, on est en 2023, j’habite Paris et j’ai des agents qui protègent ma famille et moi‑même parce que je suis juif ». À l’époque, il parlait d’une antisémitisme latent, présent « depuis longtemps », qui s’était intensifié et exprimait davantage depuis le 7 octobre.
Dans ses interventions, Arthur insiste sur l’idée que la montée des menaces n’est pas nouvelle, mais qu’elle a été renforcée récemment. Il évoque une progression dans la visibilité des propos haineux : « L’antisémitisme était latent, il était là, mais depuis le 7 octobre, il s’exprime en roue libre, au grand jour », avait‑il déclaré en 2023.
Conséquences personnelles et contraintes familiales
Cette situation affecte le quotidien et le moral de la famille. Arthur parle d’une vigilance constante et d’un poids psychologique qui s’ajoute aux contraintes matérielles liées à la protection. Les précautions recommandées — adopter des comportements prudents, limiter l’exposition — sont devenues des réflexes imposés par le contexte.
La présence d’agents de sécurité autour d’une personnalité publique soulève des questions sur l’équilibre entre sécurité et vie privée. Arthur tente d’expliquer à ses enfants la réalité de cette protection, une tâche qu’il reconnaît difficile : « Comment j’explique ça à mes enfants ? Moi, j’avais été préparé ces dernières années, mais à ce point ? Non. »
Sur les réseaux, l’animateur a partagé son message médiatique : « 🗣️ @Arthur_Officiel : « Je suis sous protection et j’espère que ça va s’arrêter le plus vite possible », confie l’animateur sur LCI ▶️ @DariusRochebin pic.twitter.com/K02p1y4OeZ ».
Sans nouveauté sur l’origine précise des menaces dans les déclarations rapportées, Arthur met en lumière un phénomène mêlant agressions verbales et risques supposés. Il reste à voir si la médiatisation de sa situation entraînera des actions concrètes supplémentaires des autorités ou des mesures de prévention renforcées autour de sa famille.


