À une heure de Monterrey, perdu entre les montagnes d’Allende, André‑Pierre Gignac a matérialisé un rêve d’enfant en construisant un domaine XXL. Installé au Mexique depuis 2015, le buteur français, devenu également Mexicain en 2019, a ouvert les portes de son ranch aux caméras de Téléfoot le 7 décembre 2025. Cette visite permet de découvrir une propriété spectaculaire, pensée « de zéro » par le numéro 10, à la fois lieu de vie familial et palais du sport privé.
Un projet conçu « de zéro »
« Je l’ai construit de zéro », confie Gignac, sourire aux lèvres, lors du tournage diffusé par Téléfoot. Tout est parti d’une feuille blanche et d’une idée simple : réunir sous le même toit ses passions et ses proches. Le fil conducteur du domaine est sans surprise son amour du football. Au cœur de la propriété trône un terrain de football au gabarit professionnel, entouré de gradins ornés des couleurs de l’Olympique de Marseille — un clin d’œil assumé au club qui a marqué sa carrière.
Ce terrain est présenté comme l’élément central et symbolique du ranch. Il incarne le lien entre l’attaquant et son passé en France, recréant « un petit bout de la cité phocéenne » sous le soleil du Nuevo León. Là où d’anciens coéquipiers et des proches se rassemblent, le terrain fonctionne aussi comme un espace de vie, de fête et de transmission.
Installations et convivialité : entre parc d’attractions et maison de famille
La liste des aménagements impressionne par sa diversité. Le domaine comprend un court de tennis, un terrain de basket‑ball, un jardin pour enfants et plusieurs zones de détente plantées d’une végétation luxuriante. Pour les moments de loisir collectif, Gignac a aménagé un vaste espace aquatique : piscine, transats et un écran géant pour suivre les matchs ou les séries depuis l’eau.
Particularité ludique, deux immenses toboggans donnent à l’ensemble des airs de parc d’attractions privé. À la nuit tombée, un foyer extérieur est prévu pour « les longues soirées à la mexicaine », précise le reportage, évoquant la convivialité et l’importance accordée aux rassemblements familiaux.
Le domaine inclut par ailleurs plusieurs hébergements indépendants. Ces bâtisses annexeées sont équipées de chambres et de cuisinettes, pensées pour recevoir amis et proches en toute autonomie. Côté mobilité, la propriété aux chemins caillouteux s’accommode des Tesla Cybertruck — véhicule électrique qu’on voit circuler sur place et qui illustre le goût du propriétaire pour les nouveautés technologiques.
Un symbole de Monterrey et un bilan sportif imposant
Arrivé au Mexique en 2015, Gignac incarne depuis une décennie une figure majeure des Tigres de Monterrey. Le joueur a disputé plus de 400 matchs avec le club et marqué plus de 200 buts, des chiffres cités dans le reportage et qui expliquent sa statue de légende locale. Il a remporté de nombreux titres avec l’équipe et a vu sa longévité récompensée par une prolongation de contrat cette saison, alors qu’il a 40 ans en 2025.
Le salaire lié à cette prolongation est présenté comme une estimation, évaluée à environ 100 000 € nets par mois. Cette donnée est fournie comme une indication financière et non comme un document contractuel officiel.
La transformation progressive du joueur en icône locale se lit dans la manière dont il a implanté son style de vie dans la région : le ranch, construit pierre après pierre, retrace un parcours atypique, à la fois professionnel et intime.
Visite médiatique et visibilité
La visite concédée à Téléfoot le 7 décembre 2025 a offert un aperçu rare et très médiatisé de cet univers privé. Sur les réseaux, la diffusion a été relayée, notamment par le compte @telefoot_TF1. Le message partagé sur Twitter accompagnant l’extrait du reportage disait : « 🏠 𝗟𝗔 𝗠𝗔𝗜𝗦𝗢𝗡 𝗗𝗘 𝗗𝗗 𝗚𝗜𝗚𝗡𝗔𝗖 🇫🇷 𝗔𝗨 𝗠𝗘𝗫𝗜𝗤𝗨𝗘 🇲🇽. C’est une 𝗗 𝗜 𝗡 𝗚 𝗨 𝗘 𝗥 𝗜 𝗘 🤩😱 🎥 @telefoot_TF1 pic.twitter.com/iSAdLvA7tP » (tweet consultable via https://twitter.com/telefoot_TF1).
Cette exposition renforce l’image de Gignac comme un acteur culturel local autant que sportif. Son ranch est ainsi à la fois une résidence privée et une vitrine de son parcours, mêlant l’authenticité mexicaine aux références marseillaises qui lui sont chères.
Le domaine raconte une success‑story singulière, où montagnes du Nuevo León et souvenirs de la cité phocéenne cohabitent. Sans prétention ostentatoire, la propriété reflète surtout un besoin de rassembler et de partager, à la mesure d’une carrière hors norme.
