Amir et sa famille vont passer leur premier Noël à cinq, entourés de leurs trois garçons : Mikhaël, né en février 2019 ; Or, né en juillet 2022 ; et Nuri, né en février dernier. Mais si la vie familiale semble sereine, la période est teintée de tension pour le chanteur de 41 ans, qui doit concilier un agenda professionnel chargé et des attaques personnelles liées à ses origines.
Un artiste en tournée et une réédition surprise
Depuis la sortie de son album C Amir en 2024, l’ex-candidat de The Voice ne s’arrête plus. Le 31 octobre dernier, il a dévoilé C Amir², une réédition de son dernier opus composée de neuf titres inédits, qu’il défend désormais sur scène.
Sa tournée a démarré le 23 octobre à Rouen et doit le conduire dans plusieurs grandes salles : Lille le 20 novembre et l’Accor Arena de Paris le 6 décembre font notamment partie des étapes annoncées. Malgré l’intensité du calendrier, Amir affirme rester concentré sur l’essentiel : la musique et son public.
Harcèlement et menaces depuis le 7 octobre 2023
Pourtant, la réalité est plus sombre depuis l’attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023. En raison de ses origines franco-israéliennes, Amir est devenu la cible de harcèlement, de cyberharcèlement et même de menaces de mort, selon les éléments rapportés.
Alors qu’il doit se produire à Nice le 30 novembre au Nikaïa, l’artiste fait face à un nouvel appel au boycott. La salle a reçu de nombreuses menaces, ce qui a contraint le maire de Nice à réagir publiquement. Ces pressions pèsent sur les concerts et sur la tranquillité personnelle de l’interprète.
Face à ce déferlement de haine, Christian Estrosi, maire de Nice, a pris la parole via son compte X (anciennement Twitter) pour afficher son soutien. Il a publié une photo le montrant aux côtés d’Amir et a écrit : « Mon cher Amir, je tiens à te renouveler mon total soutien ! La campagne de haine que tu as subi ces dernières semaines est absolument abjecte et n’a pas sa place dans notre pays. Tu seras toujours chez toi à Nice mon ami. Rendez-vous le 30 novembre à Nikaïa ». Le tweet, partagé avec un ton personnel et solidaire, rappelle l’engagement de l’élu en faveur de l’artiste.
Une parole d’artiste contre les accusations
Invité récemment de Christophe Beaugrand sur M Radio, Amir a livré son ressenti face à cette situation pesante. « On essaye, avec un échec cuisant, de me faire porter des responsabilités ou un rapport à la guerre qui est tellement loin de moi, et tout ce contre quoi j’agis en tant qu’artiste. Je pense que les gens ne sont pas dupes et ils remarquent qu’il y a un décalage absolu », a-t-il confié.
Ces mots illustrent la position qu’il défend : l’art comme espace de rassemblement, éloigné des logiques politiques ou guerrières. Malgré les tentatives de le lier aux événements internationaux, l’artiste refuse d’endosser une responsabilité qu’il juge injustifiée.
Le public reste au rendez-vous
Malgré les menaces et les appels au boycott, force est de constater que le public continue de répondre présent. Depuis le 7 octobre 2023, à chacune de ses représentations, les salles d’Amir affichent une fréquentation soutenue.
Sur le plan personnel, la période des fêtes sera une première pour la famille au complet, mais l’artiste devra partager son attention entre la scène et ses obligations familiales, en plus de gérer la pression médiatique et les attaques en ligne.
Cet épisode met en lumière la vulnérabilité des personnalités publiques exposées aux tensions internationales et l’impact concret que ces tensions peuvent avoir sur leur vie privée et leur activité professionnelle. Amir, quant à lui, semble déterminé à poursuivre sa tournée et à maintenir le lien avec son public, tout en cherchant à préserver la sérénité de sa famille.


