Alyssa Milano, visage familier des écrans depuis l’enfance, continue de multiplier les projets tout en suscitant l’attention par ses choix personnels. Bientôt à l’affiche du long-métrage Driver’s Ed de Bobby Farrelly, l’actrice a récemment fait une apparition dans le téléfilm Elsbeth, spin-off de The Good Wife. Mais pour une large partie du public, son rôle le plus marquant demeure celui de Phoebe dans Charmed, qu’elle a incarnée de 1998 à 2006.
Au lancement de la première saison de Charmed, Alyssa Milano avait 25 ans. Aujourd’hui âgée de 52 ans, elle mène une vie de famille stable : mariée depuis 2009 à l’agent artistique David Bugliari, elle est mère de deux enfants, Milo Thomas, né le 31 août 2011, et Elizabella Dylan, née le 4 septembre 2014.
Une carrière multimillénaire à l’écran
Au fil des décennies, Alyssa Milano a enchaîné séries et films, alternant rôles dramatiques et comiques. Son parcours professionnel est ponctué de personnages populaires qui ont façonné son image publique, de la star de séries familiales aux participations dans des productions contemporaines. Driver’s Ed marque sa collaboration avec le réalisateur Bobby Farrelly, dont le film suscite l’intérêt des amateurs de comédies américaines.
Parallèlement, sa présence dans Elsbeth — présenté ici comme un téléfilm dérivé de The Good Wife — témoigne de sa capacité à naviguer entre formats et genres, conservant une visibilité régulière auprès du public et des programmateurs.
Un choix intime annoncé sur Instagram
La nouvelle qui a le plus retenu l’attention ces derniers jours n’est pas un rôle mais une décision intime: Alyssa Milano a annoncé via Instagram son choix de retirer ses implants mammaires. Sur la photo publiée, on la voit assise sur une chaise d’hôpital, coiffée d’une charlotte, apparemment prête à entrer au bloc opératoire. C’est dans la légende qu’elle explique ses motifs.
Elle écrit notamment: « Aujourd’hui, je me détache du corps qui a été sexualisé, a été abusé, que je croyais nécessaire pour être attirante, pour être aimée, pour réussir, pour être heureuse ». Par ce message, elle dit vouloir aussi adresser un signal à sa fille Bella, « espérant la libérer de toute sensation de devoir un jour subir ces mêmes exigences malsaines ».
La comédienne conclut sur une note affirmée: « Je suis aimée, féminine, attirante et j’ai du succès. Rien de tout cela n’est dû aux implants. Je serai toujours toutes ces choses quand je me réveillerai sans eux […] Aujourd’hui, je me sens vraiment moi. Aujourd’hui, je suis libre. » Ces mots ont été largement relayés et commentés sur les réseaux sociaux.
Dans le sillage de cette annonce, certains observateurs ont rapproché le geste d’Alyssa Milano d’autres personnalités qui ont choisi de renoncer aux artifices esthétiques. L’article cite, par exemple, Pamela Anderson, qui a déclaré arrêter de se maquiller et apparaître plus souvent au naturel sur les tapis rouges. Ces trajectoires alimentent un débat plus large sur l’image, l’âge et la pression du milieu du spectacle.
Réflexions sur l’image et la longévité à Hollywood
Militer pour un rapport plus sain au corps et donner l’exemple auprès de sa fille s’inscrivent dans une tendance observée chez plusieurs artistes confrontés à l’évolution de leur carrière et à la manière dont Hollywood, les médias et le public perçoivent le vieillissement féminin. Alyssa Milano évoque clairement la volonté de se détacher d’attentes extérieures et de revendiquer une forme d’authenticité.
Si cette décision est avant tout personnelle, elle s’inscrit aussi dans une conversation sociétale: celle de la représentation des femmes dans les médias, de la pression à la performance esthétique et de la liberté de choisir pour soi-même. Pour l’heure, l’actrice poursuit ses engagements professionnels et familiaux, et sa révélation personnelle ajoute une nouvelle dimension à la perception publique de sa carrière.
Une publication partagée via Instagram a déclenché un large écho, alimentant commentaires et soutiens. Les mots qu’elle a partagés — cités ci-dessus — reflètent son intention de transformer une décision intime en message public en faveur d’une image corporelle libérée des injonctions.
