Alizée, qui revient actuellement sur scène à l’Olympia et multiplie les passages télé, ne cache pas sa passion pour les tatouages. La chanteuse enchaîne les rendez-vous médiatiques depuis ces dernières dates événement et a plusieurs fois évoqué son rapport à l’encre, entre coups de cœur, souvenirs et quelques regrets.
Une passion assumée et des tatouages très personnels
La star se décrit comme une amatrice de tatouages depuis longtemps : « Je ne les compte plus. J’en ai beaucoup trop (…) Là, j’en ai vraiment beaucoup », a-t-elle confié lors d’entretiens récents. Elle a aujourd’hui une vingtaine de motifs répartis sur le corps, pour la plupart inspirés de dessins animés et de mangas, univers dont elle est fan.
Parmi ces tatouages, plusieurs sont empreints d’une forte charge personnelle. La chanteuse porte notamment les prénoms de ses filles sur ses poignets. Un autre dessin gravé sur sa peau, « One Love », évoque la dernière danse que Grégoire Lyonnet et elle ont réalisée lors de la finale de Danse avec les stars en 2013. Ces marques servent à immortaliser des instants de vie qui comptent pour elle.
Invitée dans différents plateaux — après une apparition dans C à vous où elle a été surprise par une fan de longue date, puis sur RTL et, le samedi 8 novembre, par Eric Dussart et Jade dans On refait la télé — Alizée a multiplié les confidences et expliqué comment ses tatouages s’inscrivent dans son histoire personnelle.
Regrets et détatouage : la réalité d’un choix parfois impulsif
Si certains dessins ont une signification durable, d’autres ont été réalisés sur un coup de tête et ont engendré des remords. La chanteuse a reconnu que « les tatouages qui n’ont pas de signification vraiment, on les regrette plus que les autres », appelant de fait les plus jeunes à réfléchir avant de se faire tatouer.
Ce constat l’a conduite à recourir au détatouage. « J’en ai fait enlever un. C’est très onéreux et c’est très douloureux, parce qu’en fait, on brûle avec un laser », a-t-elle expliqué. Le procédé, souvent présenté comme rapide, n’en reste pas moins éprouvant : selon plusieurs sites spécialisés, une séance de détatouage au laser dure au maximum 30 minutes, selon le type de laser employé et la superficie traitée.
Une crème anesthésiante appliquée avant l’intervention peut atténuer la douleur, mais elle demeure généralement importante. Le coût n’est pas négligeable non plus : certaines séances peuvent coûter jusqu’à 500 euros, et plusieurs traitements sont parfois nécessaires pour obtenir un retrait complet.
Entre image publique et intimité tatouée
Le choix d’un tatouage ne relève pas que de l’esthétique : pour une personnalité médiatique comme Alizée, il s’inscrit aussi dans une gestion de son image. Certaines inscriptions, utiles pour rappeler des moments intimes ou familiaux, sont assumées publiquement. D’autres, nées d’un moment d’impulsion, se retrouvent en contradiction avec l’image que l’artiste souhaite porter à long terme.
À travers ses déclarations, Alizée tente de concilier liberté personnelle et responsabilité. Elle ne se prive pas de son goût pour l’encre mais reconnaît volontiers que certains motifs ont nécessité un second regard — et parfois une dépense et une douleur pour les effacer.
Au fil des interviews et des apparitions, la chanteuse esquisse ainsi un message clair aux personnes qui envisagent un tatouage : la spontanéité a son charme, mais la réflexion évite les regrets. Ses confidences offrent un aperçu honnête des conséquences pratiques et émotionnelles qui accompagnent la décision de marquer sa peau de façon permanente.
