Le jeudi 23 octobre 2025, Alexandra Rosenfeld a partagé sur Instagram un témoignage intime et détaillé sur les épreuves qu’elle traverse depuis plusieurs années. Ancienne Miss France 2006, aujourd’hui professeure de yoga et figure du bien‑être sur les réseaux sociaux, elle y aborde sans détours sa santé, sa foi et son processus de reconstruction, mêlant douleur, solitude et espoir.
Une maladie auto‑immune et une thrombose : le quotidien bouleversé
Dans une longue publication empreinte d’émotion, Alexandra Rosenfeld confie vivre depuis six ans avec « une maladie auto‑immune » qui a transformé son quotidien. « En bonne fille unique, j’ai toujours aimé passer du temps seule. C’est comme ça que je me ressource. Mais depuis six ans, ma maladie auto‑immune a pris trop de place, plus aucun jour sans douleur… », écrit‑elle.
Elle décrit une fatigue persistante et des douleurs qui ont fini par peser sur son moral. L’an dernier, elle a traversé un épisode grave : « J’ai vécu une thrombose l’an dernier », indique‑t‑elle, rappelant combien l’impact psychologique peut être aussi fort que la souffrance physique. « La douleur physique, je la connaissais. Mais celle qui touche le moral et le cœur, c’est une autre histoire. Et finalement, ce qui fait le plus mal dans tout ça, c’est la solitude. »
Ces confidences mettent en lumière la réalité des maladies dites « invisibles » et soulignent la complexité d’un combat quotidien que nombre de personnes, et en particulier des femmes, connaissent mal depuis l’extérieur.
De l’écriture à l’oracle : un outil de guérison
Pour faire face, Alexandra Rosenfeld a trouvé refuge dans l’écriture. D’abord intime, ce travail personnel s’est peu à peu mué en projet éditorial. « J’ai commencé à écrire. D’abord pour moi, puis ces mots sont devenus des cartes… et ces cartes, mon oracle », confie‑t‑elle.
Le résultat est un jeu d’oracles publié par les Éditions Eyrolles, avec des illustrations signées Audrey Bertoia. Le lancement est programmé le 13 novembre prochain. Alexandra explique : « Il m’a tellement aidée que j’ai voulu le partager, au cas où il pourrait aider d’autres. »
Ce projet s’inscrit dans la continuité de son engagement pour la pleine conscience, la gratitude et la douceur. L’oracle se présente comme une invitation à la reconnexion à soi et à la bienveillance, thèmes récurrents de son parcours depuis qu’elle a quitté l’uniforme des podiums pour une vie plus consacrée au bien‑être.
Engagement et solidarité après l’affaire Jean Imbert
Dans son message, Alexandra revient aussi sur l’« affaire Jean Imbert », épisode médiatique qui l’a visiblement marquée. Sans entrer dans les détails judiciaires, elle souligne l’importance du soutien entre victimes. « Le soutien entre victimes existe, et il est indéfectible. Être différente, avoir traversé la douleur, c’est aussi savoir exactement ce que l’autre a vécu. La croire. L’aimer. Simplement », écrit‑elle.
Alexandra indique avoir témoigné contre le chef, un engagement qui illustre sa trajectoire vers une posture plus militante et protectrice envers celles et ceux qui ont vécu des violences. Ces mots témoignent d’une solidarité active et d’un positionnement personnel qui a évolué au fil des années.
Un voyage au Vatican comme point de bascule
Le message se conclut sur une note spirituelle. Alexandra Rosenfeld raconte un voyage au Vatican qui a profondément influencé son cheminement intérieur. « Ma foi n’a jamais été aussi forte. Ce voyage à Rome m’a apaisée et soignée comme je ne l’avais plus ressenti depuis des années. Mon cœur en avait besoin. Je me sens profondément reconnaissante. »
Ce séjour apparaît comme une parenthèse de recueillement et de ressourcement, en phase avec les outils de soin qu’elle promeut : respiration, présence et gratitude. Pour elle, la foi et la spiritualité ont joué un rôle concret dans la reconstruction après des années marquées par la douleur.
Alexandra Rosenfeld a choisi de partager ces fragments de vie sur Instagram, mêlant confidences personnelles et annonces concrètes, comme la sortie de son oracle le 13 novembre aux Éditions Eyrolles, illustré par Audrey Bertoia. Son message, direct et sans fard, rappelle la double réalité d’une personne connue du grand public : l’image sereine affichée et le combat quotidien souvent invisible.


