Vers 15h19, ce samedi 15 novembre 2025, BFMTV a interrompu en urgence sa grille de programmes et diffusé plusieurs documentaires, dont un consacré à Michel Sardou. La décision de basculer sur des rediffusions est liée à une alerte à la bombe qui a entraîné l’évacuation des locaux de la chaîne d’information en continu, rapportent nos confrères du Parisien.
Evacuation et interruption des programmes
Conformément aux informations publiées, les équipes de BFMTV ont dû quitter les locaux « par mesure de sécurité ». La chaîne a remplacé ses directs par des reportages et des documentaires — un sujet sur les squats, un autre sur les escroqueries bancaires, et celui sur Michel Sardou — pendant la durée de la perturbation.
Quelques heures plus tard, RMC, appartenant au même groupe et installé dans le même immeuble, a elle aussi été évacuée. La radio a interrompu ses émissions en direct et a informé ses auditeurs via ses comptes sur les réseaux sociaux avec le message suivant : « Nos locaux ont été évacués suite à une alerte de sécurité. Les forces de l’ordre sont sur place pour mener les vérifications. Nos programmes sont temporairement perturbés sur l’ensemble des antennes RMC BFM. Nos équipes se mobilisent pour un retour à l’antenne au plus vite. Merci pour votre compréhension. »
Chronologie des faits et intervention des forces
Selon le Parisien, la police est arrivée sur place aux alentours de 15 heures, accompagnée de démineurs. L’alerte aurait fait suite à un message publié par une internaute affirmant que le bâtiment « allait sauter à 15h15 ». Avant 16 heures, des chiens renifleurs étaient attendus sur place pour participer aux vérifications.
Le groupe a précisé que « l’ensemble des collaborateurs du groupe ont été évacués par mesure de sécurité », sans fournir de chiffre précis sur le nombre de personnes concernées, rapporte le même quotidien. Le Parisien ajoute que Jean-Philippe Baille, directeur général de l’information du groupe RMC-BFM, et Fabien Namias, patron de BFMTV, se trouvaient sur place lors de l’intervention.
Aux alentours de 18 heures, la situation est revenue à la normale : après environ 2h30 sans direct, les programmes de BFMTV ont pu reprendre et la circulation, qui avait été bouclée dans le quartier, a été rétablie.
Impact sur les antennes et réponses du groupe
Dans l’immédiat, la priorité affichée par le groupe audiovisuel a été la sécurité du personnel. La bascule sur des documentaires a permis aux antennes de maintenir une diffusion tout en évitant les directs depuis des locaux évacués. BFMTV et RMC ont relayé des reportages pour occuper les créneaux habituellement consacrés à l’actualité en direct.
Le recours à des rediffusions — et en particulier à des sujets de fond comme celui sur Michel Sardou — a été perçu par certains téléspectateurs comme une solution de repli pratique, mais aussi incongrue au regard de la gravité supposée de l’alerte. Le groupe n’a pas communiqué de bilan chiffré sur le nombre de salariés évacués ni sur l’origine exacte du message ayant déclenché l’alerte.
Enquête en cours et suites possibles
Les forces de l’ordre ont mené des vérifications sur place avec le concours des démineurs et des équipes cynophiles. À l’heure du rétablissement des émissions, aucune information publique n’avait encore été diffusée sur une éventuelle interpellation ou sur la vérification définitive de la crédibilité de la menace. Les autorités compétentes restent les seules à pouvoir confirmer ces éléments.
Sur le plan opérationnel, l’incident illustre la vulnérabilité temporaire des antennes face à des alertes de sécurité et la manière dont les groupes de médias adaptent leur programmation en temps réel. Le recours à des programmes préenregistrés a permis d’éviter un silence médiatique total pendant l’intervention.
Selon les comptes rendus disponibles, l’affaire s’est conclue sans incident majeur pour le public. Les informations présentées ici sont fondées sur les communiqués du groupe et les articles du Parisien, qui ont couvert l’événement et la chronologie des évacuations.


