Un membre de la famille Belmondo s’en va
Le clan Belmondo perd un autre de ses membres. Ce mercredi 27 août 2025, Alain Belmondo est décédé, a annoncé Paul Belmondo sur son compte Instagram. Frère de l’illustre Jean‑Paul Belmondo, Alain était surtout reconnu pour son travail en coulisses, comme producteur et directeur de production au cinéma.
Né à Neuilly‑sur‑Seine le 24 octobre 1931, il était le fils du sculpteur Paul Belmondo et de Sarah Raynaud‑Richard. Contrairement à Jean‑Paul, qui a fait carrière devant les caméras, Alain a choisi de bâtir sa trajectoire dans l’ombre, d’abord au théâtre puis dans le septième art.
Un homme de l’ombre du cinéma
Dans les années 1960, Alain Belmondo a fait ses gammes comme régisseur au théâtre. Quelques années plus tard, il a évolué vers la production et la direction de production, devenant l’un des piliers logistiques de plusieurs projets marquants du cinéma français.
Parmi les films auxquels il a contribué figurent des titres reconnus par le public et la critique : Le Vieux Fusil, Indochine, La Veuve Couderc et L’Argent des autres. Il a également travaillé sur des longs métrages liés à la carrière de son frère Jean‑Paul, notamment Le Professionnel, Borsalino et L’As des as.
En parallèle de son activité au cinéma, Paul Belmondo rappelle qu’Alain a été « directeur général du Théâtre des Variétés aux côtés [de] mon père pendant plus [de] dix ans ». Cette double présence, sur scène et en production, illustre le rôle discret mais structurant qu’il a tenu tout au long de sa vie professionnelle.
Le vibrant hommage de Paul Belmondo
Quelques heures après avoir appris la disparition de son oncle, Paul Belmondo a publié un hommage sur Instagram. Il y rappelle d’abord la proximité fraternelle entre Alain et Jean‑Paul : « Mon oncle Alain est parti ce matin rejoindre mon père, ils étaient deux frères inséparables. Pendant la guerre ils étaient enfants de chœur, ils partageaient la même passion du cinéma et du théâtre. »
Paul énumère ensuite la carrière de son oncle et les films auxquels il a contribué : « Mon oncle a été régisseur puis directeur de production de nombreux films comme Le Vieux Fusil, Indochine, Le Professionnel, La Veuve Couderc, L’Argent des autres, Borsalino, L’As des As ou encore producteur de Chocolat et Tom et Lola. »
Le fils de Jean‑Paul Belmondo souligne aussi l’accompagnement d’Alain auprès de son frère jusqu’à la fin : « Il a su rester présent jusqu’à la fin de la vie de [son] père et les voilà maintenant réunis pour l’éternité. » Il adresse enfin une pensée à d’autres membres de la famille : « Je pense à Muriel, leur sœur, qui les a accompagnés jusqu’à la fin, et à mon cousin Olivier et ses enfants. Avec toi Alain encore une page du cinéma français se ferme. Repose en paix Alain. »
La publication, partagée via Instagram par Paul Belmondo, témoigne d’un hommage familial sobre et affectueux. Elle remet en lumière une figure du cinéma souvent moins visible mais essentielle à la fabrication des films.
Sans autre précision publique pour l’instant sur les circonstances de son départ, la disparition d’Alain Belmondo rappelle l’importance des artisans du cinéma. Attaché aux coulisses et aux fonctions de direction de production, il laissera une empreinte dans plusieurs œuvres majeures du patrimoine cinématographique français.