Agustin Galiana est un artiste aux multiples visages. Connu du grand public pour ses rôles dans les séries françaises Clem et Ici tout commence, l’acteur espagnol s’est également imposé comme chanteur et danseur, avec six albums à son actif. Son dernier disque, Enamorado, sorti en 2024, a bénéficié d’une large couverture médiatique. À 47 ans, il ajoute aujourd’hui une nouvelle corde à son arc : la plume. Son autobiographie, Un homme debout, paraît aux éditions Leduc(s) et revient, avec émotion, sur une enfance troublée et des secrets familiaux longtemps tus.
Une enfance marquée par un secret de famille
Dans Un homme debout, Agustin Galiana évoque un épisode intime et douloureux : l’existence d’une grande sœur morte bébé, découverte seulement à l’âge de 30 ans passés. Interrogé par Télé Star, il a résumé la charge émotionnelle de cette révélation en ces termes : « C’était un tabou. Elle est morte bébé et on n’en a jamais parlé. Quand je l’ai appris, j’avais 30 ans passés. »
L’acteur confie avoir longtemps ressenti un « poids invisible » pendant son enfance, sans en comprendre l’origine. Sa famille, explique-t-il, a choisi le silence, au point de l’exposer à une souffrance intime non partagée : « J’étais l’enfant de remplacement, l’enfant arc-en-ciel, qui ne doit pas causer de soucis », écrit-il, exprimant aujourd’hui un regret douloureux.
Cette page intime s’inscrit par ailleurs dans un contexte familial agité : un divorce parental houleux a également marqué ses jeunes années. Agustin Galiana raconte qu’il a d’abord cru la version de sa mère avant de s’en détacher et de se confronter, plus tard, à d’autres vérités. Dans son livre, il ne cache pas non plus les ruptures avec certains proches : « Elle m’a mis dehors », affirme-t-il, un passage qui témoigne de la violence des tensions familiales.
De la scène aux pages : la carrière d’un touche-à-tout
Avant de livrer son récit intime, Agustin Galiana s’est fait connaître en France par la comédie. Son visage est associé aux séries populaires Clem et Ici tout commence, où il a partagé l’écran avec des noms familiers du petit écran. Parallèlement à sa carrière d’acteur, il a développé une activité musicale prolifique : six albums, et un dernier opus, Enamorado, paru en 2024.
La sortie de son autobiographie intervient alors qu’il retrouve le grand écran : il signe un retour au cinéma dans la comédie 100 millions, aux côtés de Kad Merad et Michèle Laroque. Cet agenda artistique chargé montre un homme actif et sous les projecteurs, qui a choisi toutefois de laisser de côté certains sujets personnels dans son livre. Selon l’article original, il s’est « refusé à parler d’amour » dans Un homme debout, une omission volontaire qui laisse la porte ouverte à d’autres explorations.
Agustin Galiana évoque d’ailleurs la possibilité d’une seconde autobiographie, plus profonde et peut‑être moins réservée côté cœur. Pour l’heure, ses projets sont nombreux : il annonce des ambitions pour 2026, mêlant tournée, télévision et musique. Il déclare : « J’achète la tournée Spectacul’Art. Je prépare aussi plusieurs fictions pour la télévision, et j’espère sortir un nouvel album fin 2026. » (citation tirée de l’entretien rapporté dans l’article source.)
Portrait d’un homme « debout »
Un homme debout se présente comme le récit d’un parcours de résilience. Entre les secrets de famille, les ruptures et la reconstruction, Agustin Galiana trace le portrait d’un artiste polyglotte de talents qui a su traverser l’adversité pour se forger une carrière internationale. Le livre semble mêler mémoire personnelle et volonté de clarifier des pans de sa vie jusqu’ici cloisonnés.
Si l’acteur-chanteur garde certaines zones d’ombre — notamment autour de sa vie amoureuse — son autobiographie apparaît comme un pas vers la transparence. À travers ses confidences, il livre aussi un message implicite : la nécessité de nommer ce qui fait souffrir pour avancer.
Mentionnés dans cet article : Clem, Ici tout commence, Enamorado (album, 2024), Un homme debout (autobiographie, éditions Leduc(s)), 100 millions (film, avec Kad Merad et Michèle Laroque).


