L’humoriste Nawell Madani se retrouve au centre d’une affaire judiciaire et médiatique qui suscite de vives réactions. Selon Le Parisien, elle est accusée d’avoir frappé un garçon de 6 ans, venu lui demander un selfie à la sortie d’un restaurant sur les Champs-Élysées. Le parquet de Paris a indiqué que l’enfant avait été blessé au thorax et qu’une ITT (incapacité totale de travail) de trois jours lui avait été délivrée. Le jeune garçon se remet progressivement, précise le dossier.
Les faits rapportés et la chronologie
D’après les éléments publiés jusqu’ici, la scène se serait déroulée à la sortie d’un établissement sur l’avenue la plus célèbre de Paris. Le garçon, âgé de 6 ans, serait arrivé au contact de l’humoriste pour demander un selfie. Le parquet a confirmé la reconnaissance d’une ITT de trois jours pour l’enfant, signe d’une blessure ayant entraîné une interruption temporaire des activités quotidiennes.
L’enquête est ouverte et l’affaire n’est pas close. À ce stade, les autorités judiciaires n’ont pas rendu de décision définitive et aucune condamnation n’a été établie publiquement. Les circonstances précises du choc au thorax, notamment la nature exacte du geste et son intention, restent au cœur de l’instruction.
Le récit du père : « coup de pied directement visé dans le thorax »
Le père de l’enfant, identifié comme Bebethan, est intervenu publiquement pour raconter sa version des faits lors d’une interview sur le plateau de Sam Zirah, diffusée le mercredi 15 octobre 2025. Il est longuement revenu sur la soirée et a livré plusieurs détails qui complexifient le dossier.
« (Mes aînés) ont essayé d’aller la voir, elle les a stoppés tout de suite. Ils se sont arrêtés sec, (…) mais le petit était déjà parti. Le temps que je l’appelle, il était déjà arrivé à sa hauteur. C’est là qu’il a vu le chien et en voulant le caresser, Nawell s’est retournée et a jeté le coup de pied qui était directement visé dans le thorax », a-t-il raconté.
Le père affirme également que des vidéos ont été tournées à l’issue de l’altercation. « Elle a filmé à partir du moment où Nabil a sorti le téléphone. Il a sorti le téléphone pour sécuriser Nawell Madani et moi. S’il n’y avait pas eu ça, aujourd’hui c’est moi qui serais jugé, pas elle », a-t-il ajouté, soulignant que l’usage du téléphone a, selon lui, modifié le cours des événements.
Deux publications Twitter ont été associées à son intervention : https://t.co/lxUaiuxaRs et https://t.co/iHnke31VPf, reprises par l’équipe de Sam Zirah lors de la diffusion.
La question de l’état de l’enfant et la précision du père
Au cours de son intervention, Bebethan a tenu à rectifier une information concernant son fils. « Il y a un truc qui est très important. Mon fils n’est pas autiste, c’est une chose à retenir. Ne dites pas des choses que vous ne connaissez pas (…) il ne faut pas tout mélanger », a-t-il déclaré. Cette précision vise à prévenir des amalgames et des spéculations sur l’enfant.
Selon les autorités, l’enfant bénéficie d’un suivi médical et se remet progressivement de ses blessures. Les informations médicales officielles communiquées au parquet limitent, pour l’instant, les détails publics sur l’étendue exacte des soins prodigués.
Un dossier suivi par la justice et les médias
Cette affaire soulève des questions sur la gestion des rencontres entre personnalités publiques et enfants, sur la sécurité lors d’interactions impromptues et sur la responsabilité en cas d’incident. Elle illustre aussi la manière dont des séquences filmées et diffusées sur les réseaux peuvent influer sur la perception des faits.
Le parquet de Paris poursuit l’enquête et le dossier est à suivre. À ce stade, les éléments présentés dans les médias reposent sur les déclarations des protagonistes et sur le certificat médical faisant état d’une ITT de trois jours. Toute évolution judiciaire ou nouvelle communication officielle viendra préciser la nature exacte des faits et la suite réservée à cette affaire.
