L’année 2025 s’est révélée éprouvante pour Laeticia Hallyday. En janvier, une grande partie de ses souvenirs personnels a été détruite lors d’un incendie qui a ravagé leur résidence de Pacific Palisades, à Los Angeles. À la rentrée, elle a dû également quitter La Savannah, la villa de Marnes‑la‑Coquette (Hauts‑de‑Seine) où Johnny Hallyday est décédé en 2017, suite à la vente du bien.
Dans ce contexte sensible, la famille et les proches préparent, comme chaque année depuis 2017, la commémoration du chanteur. Le 5 décembre 2025 marquera le huitième anniversaire de la disparition de Johnny Hallyday.
Un témoin des nuits tropéziennes prend la parole
Le 4 novembre, Vincent Martin a été interrogé par François Belhout dans le podcast Dans le rétro diffusé sur Instagram. Le nom peut être peu familier au grand public, mais ce septuagénaire de 71 ans est une figure bien connue des nuits de Saint‑Tropez. Depuis 38 ans, il est le patron d’une boîte de nuit huppée de la station balnéaire et il a récemment publié ses « Mémoires », où il relate des rencontres et des anecdotes avec des stars françaises, dont Johnny Hallyday.
Lors de l’entretien, Vincent Martin a livré plusieurs confidences sur l’attitude du chanteur face à l’alcool. Il a résumé son observation ainsi : « Johnny, c’est un mec qui buvait parce qu’il était timide mais, quand il avait bu trois verres, il était déjà plié. Il n’encaissait pas ». Le récit apportait des détails frappants, parfois crus, sur la façon dont Johnny consommait ses boissons : « Quand il demandait un Gin Tonic, je me rappelle, il faisait ça… L’alcool ne touchait pas le palais, ça partait directement », a‑t‑il confié.
Vincent Martin a également partagé des souvenirs de sorties nocturnes avec Johnny, parfois sans garde du corps. Il a raconté des scènes où le chanteur, fortement alcoolisé, était pris en charge par son entourage : « Il venait me chercher et il disait : ‘Viens on va faire un tour aux Caves du roi’. Quand il était un peu trop bourré […] il le mettait alors dans le coffre de la Méhari et je l’emmenais à sa villa, la Lorada. Je connaissais bien son gardien qui s’appelait Gérard. Je sonnais et je disais : ‘Gérard, j’ai le grand dans le coffre viens m’aider’. On le prenait, on le mettait au lit, on le couchait », a‑t‑il déclaré.
Des réactions vives sur les réseaux
Ces confidences n’ont pas été accueillies de façon unanime. Sur la vidéo publiée de l’interview, plusieurs internautes ont critiqué le choix de livrer ces détails sur une personnalité disparue. Un commentateur identifié comme Didier a écrit : « Tu pourrais le garder pour toi ». D’autres messages allaient plus loin, interrogeant la bienséance de tels récits : « Pourquoi étaler la vie des gens quand ils ne sont plus là pour se défendre ? Ça s’appelle un ami ça ? » et « Mais à quoi ça sert de raconter ça ? Il n’est plus !!! Respect un peu ».
Ces réactions reflètent une question récurrente : où situer la limite entre le témoignage personnel et le respect de la mémoire d’un défunt. Les paroles de Vincent Martin, disponibles via le podcast, s’inscrivent dans la dynamique actuelle des mémoires publiées où les anecdotes privées alimentent à la fois l’intérêt médiatique et la polémique.
Un livre qui ravive les souvenirs
Les Mémoires de Vincent Martin ont donc suscité attention et débats. Elles apportent un éclairage direct sur une époque et sur les coulisses de la vie nocturne fréquentée par des célébrités. Elles interviennent à quelques semaines de l’anniversaire de la disparition du rockeur, moment où les hommages et les souvenirs se multiplient.
Sans prendre parti, les propos rapportés lors de l’interview dressent le portrait d’un homme aux fragilités humaines, célébré pour son art et parfois exposé à la curiosité d’autrui. Les souvenirs narrés par ceux qui ont côtoyé Johnny Hallyday contribuent à la reconstitution d’un personnage public complexe, tout en ravivant des débats sur la manière de raconter la vie privée des stars après leur disparition.
