Usurpation d’identité sur les réseaux : Grand Corps Malade utilisé dans une arnaque à 30 000 $CA visant une juriste à Montréal, enquête BFMTV

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Une nouvelle vague d’usurpations de personnalité sur les réseaux sociaux

Les arnaques liées à des faux profils se multiplient depuis plusieurs semaines et touchent désormais des personnalités très différentes. Après l’affaire d’Anne, séduite en ligne par un faux Brad Pitt qui lui avait extorqué de l’argent au prétexte d’un « traitement contre un cancer », les escrocs ont changé de cibles et d’identités.

Selon un reportage diffusé par BFMTV le mardi 18 novembre 2025, le visage et le nom de Grand Corps Malade ont été employés pour tromper une internaute à Montréal. Le slameur français, déjà cité pour des démêlés judiciaires liés à Fabien Lecœuvre, voit son identité détournée dans une nouvelle escroquerie en ligne.

Le récit de la victime : Stéphanie, juriste à Montréal

La plaignante, qui se prénomme Stéphanie et habite à Montréal, a raconté à BFMTV le déroulé de l’arnaque. Au terme d’une session universitaire chargée, elle dit avoir reçu une demande sur Messenger d’un certain « Fabien Marsaud ». Ne connaissant pas ce nom, elle a vérifié sur Internet et découvert, via Wikipedia, qu’il s’agit du nom civil de Grand Corps Malade.

« Puis les algorithmes m’ont montré qu’il (Grand Corps malade) allait faire un spectacle aux Francos (de Montréal 2025) le 20 juin dernier. J’étais en fin de session, j’avais beaucoup de copies à corriger — parce que je suis juriste et chargé de cours à l’université — j’avais beaucoup de choses à faire, puis je reçois une demande sur Messenger d’un Fabien Marsaud », relate Stéphanie au sujet de ses premiers échanges avec le faux profil.

Elle ajoute se souvenir d’une chroniqueuse culturelle de Radio Canada évoquant la disponibilité de l’artiste envers ses fans, ce qui l’a rassurée et l’a conduite à engager la conversation sans suspicion immédiate.

Un mode opératoire différent : pas d’histoire d’amour

Contrairement à d’autres victimes de faux profils — comme Anne, ou Lucille, trompée par un faux Pierre Garnier — Stéphanie affirme que la relation simulée n’avait rien d’amoureux. « On était vraiment dans la justice sociale, les partages et les poèmes. D’entrée de jeu, il n’y avait pas d’ambiguïté entre lui et moi. Ce n’était pas une histoire d’amour », déclare-t-elle.

Le faux profil expliquait par ailleurs qu’il était marié et proposait de la « slam amitié ». Pour mieux gagner sa confiance, l’usurpateur a même évoqué une lutte contre les faux comptes en déclarant : « J’aimerais pouvoir compter sur ton aide à ce sujet. Il y a des personnes qui créent des profils se faisant passer pour moi, j’espère que tu me comprends ?… »

Cette mise en scène a suffi à convaincre Stéphanie d’effectuer un virement. Elle raconte avoir avancé des fonds après avoir reçu un prétendu ordre de virement à son nom, d’un montant de 30 000 dollars canadiens, et la promesse d’un versement prévu le 22 juillet. L’escroc lui aurait expliqué que le compte de l’artiste à la Banque Postale était « bloqué pour des raisons de cybersécurité ».

« J’ai perdu cet argent parce que j’avais un ordre de virement qu’il m’avait envoyé en me disant que son compte à la Banque Postale se trouvait bloqué pour des raisons de cybersécurité. J’avais un ordre de virement adressé à mon compte, à mon nom, de 30 000 dollars canadiens. Je devais recevoir le virement le 22 juillet. C’est pour ça que j’ai avancé des fonds, sachant que j’allais avoir virement », confie la victime à BFMTV.

Contexte plus large et conséquences

Cette affaire s’inscrit dans une série d’escroqueries par usurpation d’identité. Quelques jours avant le témoignage de Stéphanie, les médias avaient relayé le cas d’une septuagénaire belge victime d’une arnaque commise via un faux profil attribué à l’ancien gagnant de Star Academy, Pierre Garnier. Ces différentes affaires montrent la diversité des stratégies employées par les fraudeurs.

Les enquêtes sont souvent complexes, les arnaqueurs multipliant les stratagèmes pour créer de la confiance. Ici, la tactique a été de jouer sur la proximité culturelle, la compassion et la promesse d’un remboursement imminent pour obtenir un transfert bancaire important.

Les autorités et les plateformes de réseaux sociaux sont régulièrement mises en garde contre ces pratiques. Les victimes, elles, se retrouvent parfois dans une situation financière et émotionnelle délicate, comme le montre le témoignage de Stéphanie.

BFMTV reste la source directe citée pour le récit de la victime et les éléments rapportés dans ce dossier. Les faits ont été exposés par la principale intéressée lors du reportage diffusé le 18 novembre 2025.

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