Romy (Secret Story) : 16 ans après la vidéo virale «Je peux passer à la télé ?», elle réclame toujours sa suppression malgré 105 000 € et le mème «Fatou»

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Sacrée grande gagnante de Secret Story la semaine dernière, Romy multiplie depuis les interviews. Venue dans l’émission pour défendre le secret d’avoir été un phénomène viral, elle a raconté avec franchise que ce buzz n’a pas toujours été perçu comme une fierté et qu’il a laissé des traces profondes dans son adolescence.

Une viralité subie, pas choisie

Dans une interview accordée à Konbini, la jeune femme — présentée comme la meilleure amie d’Ethan et Mayer dans la maison — est revenue sur le contexte de la fameuse vidéo virale. Il y a une quinzaine d’années, une séquence dans laquelle elle prononce la phrase « Je peux passer à la télé ? Oh bah c’est nul alors » avait circulé massivement et fait d’elle un mème immédiatement reconnaissable.

Romy a précisé que la diffusion de cette vidéo avait été faite sans son consentement. Elle a même expliqué ne jamais l’avoir regardée, tant les répercussions sur son adolescence ont été douloureuses. Malgré le succès numérique de la séquence, la jeune femme a dit avoir « énormément » souffert, et avoir tenté, sans succès, d’obtenir sa suppression pendant des années.

Des tentatives de suppression et une blessure identitaire

« Ça fait 16 ans que je demande qu’elle soit supprimée cette vidéo. La personne, je ne pense pas qu’elle va la supprimer, malheureusement », a déclaré Romy. Au-delà de la visibilité forcée, c’est la manière dont elle a été présentée qui l’a le plus affectée. Dans la diffusion, elle est renommée « Fatou » par le diffuseur, une appellation que la jeune femme a qualifiée de problématique et ressentie comme une connotation raciste.

« La connotation du Fatou m’a fortement dérangée. Je pense même que c’était ça qui me dérangeait le plus. Je ne m’appelle pas Fatou. Donc, pourquoi tu m’appelles Fatou ? » a-t-elle lancé, rappelant combien cette étiquette imposée a pesé sur son identité et son rapport aux autres.

Si la séquence a fini par lui rapporter une récompense financière — le montant évoqué est de plus de 105 000 euros —, Romy a insisté sur le décalage entre le gain matériel et le coût émotionnel. L’objectif qu’elle poursuivait en entrant dans Secret Story était d’être vue enfin comme Romy, pas comme « la fille qui fait la vidéo Je passe à la télé » : « On ne va plus me voir comme la fille qui fait la vidéo Je passe à la télé. Mais comme Romy. C’était ça que j’étais venue rechercher », s’est-elle réjouie.

La révélation de son secret dans la maison a d’ailleurs été rendue publique après que Constance, répétant la phrase pendant plusieurs jours, a fini par réaliser le lien avec la candidate.

Visibilité moderne et héritage numérique

Aujourd’hui, Romy compte déjà plus de 320 000 abonnés sur Instagram, un chiffre qui témoigne de l’intérêt durable du public pour son histoire. Elle a su transformer une partie de cette exposition en notoriété positive, mais n’a pas caché que l’impact psychologique du mème a marqué son parcours.

La question du consentement et de la suppression de contenus anciens sur Internet se pose ici de façon concrète : malgré ses demandes répétées, Romy assure n’avoir pas réussi à faire retirer la vidéo qui a circulé pendant des années. Son témoignage illustre la difficulté pour des personnes mineures au moment de la diffusion de maîtriser leur image une fois celle-ci rendue publique.

Pour illustrer sa prise de parole, un extrait vidéo a été partagé sur Twitter avec la mention : « \ »Je ne m’appelle pas Fatou, donc pourquoi tu m’appelles Fatou?\ » Romy revient sur le mème “Je peux passer à la télé” et l’impact de cette vidéo sur sa vie. pic.twitter.com/8CB7HUSn8J ».

Romy, qui dit avoir longtemps cherché à effacer ce pan de son passé, semble désormais déterminée à réorienter son image publique. Son discours dans l’émission et ses déclarations récentes visent précisément à replacer son identité personnelle au centre de l’attention, et non plus une séquence sortie de son contexte.

Mentionnée par la production comme la gagnante de la saison, elle a désormais la plateforme médiatique pour raconter sa version des faits et rappeler que la viralité n’est pas toujours synonyme de contrôle ni de consentement.

Society News

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