Florent Pagny, David Hallyday, Pierre Garnier… de nombreuses personnalités ont été victimes d’usurpation d’identité dans le cadre d’arnaques en ligne. Parmi elles, la chroniqueuse Géraldine Maillet a récemment servi de visage involontaire à ce fléau, comme l’a raconté sa collègue Valérie Bénaïm sur Fun Radio.
Un internaute persuadé de vivre une histoire d’amour avec Géraldine Maillet
Valérie Bénaïm a relaté l’histoire d’un homme qui, persuadé d’entretenir une relation amoureuse avec Géraldine Maillet, la contactait régulièrement en messages privés sur Instagram. Selon la chroniqueuse, elle a tenté à plusieurs reprises de le convaincre que la personne qui communiquait avec lui n’était pas la vraie Géraldine Maillet.
« J’avais un monsieur qui venait régulièrement me contacter en MP sur Instagram et il n’arrêtait pas de me dire qu’il vivait une histoire incroyable avec elle, donc à chaque fois, j’essayais de démentir. Je lui posais une question en lui disant : ‘Est-ce que vous savez si elle a un enfant ?’ Il me disait : ‘Oui, elle a un garçon’… ‘Non, déjà elle a une fille. La personne qui vous parle n’est pas la bonne’. Et il disait : ‘Mais non, vous dites ça parce que vous êtes jalouse’ (…) Il ne voulait absolument rien savoir », a-t-elle expliqué.
D’après Valérie Bénaïm, malgré ses tentatives pour alerter l’homme et l’encourager à porter plainte, celui-ci est resté convaincu d’être en couple avec la fausse Géraldine Maillet et a même versé de l’argent au(x) correspondant(s).
La prise de conscience lors d’une émission de télévision
C’est finalement au moment où Daniel Riolo est venu sur le plateau de l’émission TBT9, présentée par Cyril Hanouna, que l’homme dupé aurait admis s’être fait avoir. Valérie Bénaïm rapporte : « Nous avons reçu dans TBT9 Daniel Riolo et c’est parce qu’il est venu sur le plateau que là, il a enfin reconnu qu’il s’était fait avoir alors que je n’arrêtais pas de lui dire d’aller à la gendarmerie. Il a donné de l’argent ! »
La chronologie telle que présentée par Valérie Bénaïm souligne le décalage entre les alertes lancées par l’entourage et la prise de conscience tardive de la victime, qui avait déjà subi un préjudice financier.
Des affaires similaires, de Brad Pitt à Martin Henderson
L’affaire touchant Géraldine Maillet s’inscrit dans une série d’escroqueries numériques largement médiatisées. L’article évoque notamment un imposteur se faisant passer pour Brad Pitt, qui aurait escroqué une Française de plus de 800 000 euros. Autre exemple cité : une Américaine de 47 ans, grande fan de la série Virgin River, piégée par un faux Martin Henderson, l’acteur interprétant Jack Sheridan.
Ces cas, très différents par leur ampleur et leurs modalités, partagent un point commun : l’exploitation des réseaux sociaux et des messageries pour créer des liens émotionnels factices et soutirer de l’argent aux victimes.
Le visage médiatique, cible récurrente
Les personnalités publiques sont des cibles privilégiées pour ce type d’usurpation. Leur notoriété facilite la création de profils ou de conversations crédibles aux yeux d’internautes parfois vulnérables. Les noms cités en ouverture — Florent Pagny, David Hallyday, Pierre Garnier — illustrent la diversité des victimes potentielles, allant de chanteurs à des journalistes.
Si les détails précis de certaines affaires — montants exacts, durée des échanges, identité des escrocs — ne sont pas tous développés dans le récit relayé sur les ondes, le schéma est récurrent : approches personnelles via les réseaux, déni initial des proches, et parfois reconnaissance du stratagème une fois que l’escroquerie est rendue publique.
Une mise en garde implicite
Sans faire de recommandations directes, le récit rapporté par Valérie Bénaïm fait apparaître l’importance des signaux d’alerte : incohérences dans les conversations (erreurs sur la vie privée de la personnalité), demandes d’argent et refus d’écouter les proches qui tentent de prévenir. Le cas de l’homme qui a finalement admis s’être fait avoir après une apparition médiatique souligne aussi le rôle des émissions et des personnalités publiques dans la sensibilisation du grand public.
Les réseaux sociaux restent un terrain propice aux impostures, et ces affaires montrent combien il est parfois difficile pour une victime d’accepter qu’elle ait été manipulée. Les témoignages relayés montrent aussi que la reconnaissance publique d’une escroquerie peut jouer un rôle décisif dans la prise de conscience.
