Gilbert Bou Jaoudé, sexologue bien connu du grand public après avoir officié comme expert pendant deux saisons de l’émission Mariés au premier regard, a profité de son passage dans le Buzz TV du Figaro, le vendredi 3 octobre 2025, pour alerter sur une habitude anodine mais potentiellement nuisible : rester trop longtemps assis aux toilettes.
Des habitudes du quotidien qui pèsent sur la sexualité
Interrogé par les journalistes Sarah Lecœuvre et Damien Canivez, Gilbert Bou Jaoudé a d’abord rappelé des facteurs largement connus pouvant altérer la sexualité : le tabac, le manque d’activité physique et une mauvaise gestion du stress et de l’anxiété. « D’ailleurs, c’est souvent oublié le fait de pas faire de sport », a-t-il insisté.
Il a ensuite pointé une pratique moins évoquée dans les conseils santé grand public : la durée passée aux toilettes. « Il y a une habitude que tout le monde oublie et pourtant, elle est hyperfréquente de nos jours, c’est le fait de rester longtemps aux toilettes. Chez les femmes et chez les hommes, c’est mauvais », a-t-il déclaré, en soulignant l’impact des smartphones qui ont changé les comportements : autrefois, selon lui, ce temps était majoritairement masculin, mais aujourd’hui hommes et femmes y passent du temps.
Pourquoi rester assis trop longtemps peut être problématique
Le sexologue a expliqué concrètement les mécanismes en jeu. Lorsqu’on reste assis longtemps sur la cuvette, « on a une partie du corps, les cuisses, qui est sur les toilettes. Et entre les toilettes, il y a un trou. Et tout le poids du corps vient là-dessus, le poids des organes. Donc ça fait comme un hamac qui se détend, qui se détend, qui se détend. C’est ce qu’on appelle les muscles du périnée », a-t-il détaillé.
Selon Gilbert Bou Jaoudé, la détente prolongée de cette zone augmente plusieurs risques : « on aura plus de risques d’hémorroïdes, plus de risques de problèmes d’érection, plus de risques d’avoir des fuites urinaires avec l’âge et plus de risques d’avoir des difficultés à atteindre l’orgasme chez les femmes, simplement parce que cette zone-là, s’est détendue et elle n’est pas faite pour être détendue comme ça ».
Ces observations ont été présentées dans le cadre d’un échange grand public et ne visent pas à remplacer un avis médical personnalisé. Elles insistent toutefois sur la nécessité de porter attention à des comportements quotidiens souvent banalisés.
Des conseils pratiques et précis
Le sexologue a livré des recommandations concrètes pour limiter ces risques. Sa règle simple : « quitter les toilettes si nous n’avons ‘pas réussi à faire’ au bout de dix minutes. On se lève et on reviendra à un autre moment. »
Il propose aussi des exercices de recontraction du périnée pour ceux qui seraient restés trop longtemps assis : « quand on sort, on fait des petits mouvements pour recontracter cette zone, un peu comme si on voulait se retenir. Il faut contracter le périnée dix secondes. Soit dix secondes et on relâche, soit deux secondes, on arrête. Deux secondes et on reprend. »
Ces gestes, présentés comme simples et rapides, constituent une mesure préventive destinée autant aux hommes qu’aux femmes.
Pour contextualiser ses propos, le passage de Gilbert Bou Jaoudé au Buzz TV du Figaro a été relayé sur les réseaux sociaux. Le segment a été partagé, notamment via le fil Twitter du Buzz, avec la mention : “Risques d’hémorroïdes, problèmes d’érection… : pourquoi rester assis longtemps aux toilettes est néfaste pour la santé ? Les explications du sexologue Gilbert Bou Jaoudé au #BuzzTV » et le lien suivant : https://twitter.com/i/status/QWIBGcIXlb.
Sans remettre en cause l’utilité des smartphones en salle de bains, le message de l’expert vise à inviter chacun à remettre en question une habitude commune et à adopter des comportements simples pour limiter des conséquences potentiellement gênantes sur le plan urogénital et sexuel.
Dans un registre people et grand public, ce type d’alerte mêle conseils de santé et petites habitudes du quotidien, rappelant que des gestes anodins peuvent, cumulés, avoir un impact sur le bien-être intime.


