Année noire pour Isabelle Morini-Bosc : retrait forcé et drames familiaux
La journaliste Isabelle Morini-Bosc traverse une période particulièrement éprouvante. En 2025, elle a d’abord été mise à la retraite forcée par RTL, une décision professionnelle lourde de conséquences. Sur le plan personnel, la journaliste a enchaîné plusieurs deuils : son époux, sa mère, puis, plus récemment, un neveu de 27 ans.
Le premier décès est survenu le 7 mars dernier. Alain Morini, âgé de 73 ans, s’est éteint après des années de lutte contre une leucémie. Isabelle Morini-Bosc a toutefois précisé que la leucémie n’avait pas été la cause directe du décès. « C’est le cœur qui n’a pas tenu. Les deux opérations à coeur ouvert ont raté, et puis, après, on l’a fait durer », a-t-elle confié au micro du Buzz TV.
Quelques mois plus tard, le 25 juillet, Isabelle a de nouveau été frappée par la mort. Sa mère, Paule, nonagénaire et originaire du Brésil, est décédée « paisiblement », entourée de sa fille et de ses deux autres enfants. Isabelle est la benjamine d’une fratrie composée d’une sœur aînée et d’un frère cadet.
Un nouveau choc : la perte d’un neveu à 27 ans
Les difficultés familiales se sont prolongées en fin d’année. Lors d’une chronique diffusée dans TBT9 ce vendredi, la journaliste de 70 ans a révélé la disparition récente d’un de ses neveux, âgé de 27 ans. La révélation intervient alors qu’Isabelle réagissait à une déclaration de Jean-Michel Aphatie, tenue dans l’émission Quotidien, où ce dernier affirmait que « alcool (et) cannabis, c’est la même chose ».
Visiblement touchée, Isabelle Morini-Bosc a livré un témoignage ému et sans détours : « Je viens de perdre mon neveu de ça, et donc je ne suis pas choquée, je suis outrée, mais outrée ! C’est dégueulasse ! »
La journaliste a détaillé le chemin tragique de son neveu vers l’addiction : « Il a commencé par des joints, les petits joints festifs (…) et puis il n’en est pas resté aux petits joints festifs. Et donc je viens de le perdre à 27 ans. Je l’adorais. » Son récit met en lumière l’escalade parfois rapide entre expérimentation et dépendance, et la douleur de ceux qui restent.
Réactions et soutien dans le milieu médiatique
Les propos d’Isabelle ont suscité des réactions dans le monde des médias. Ulcérée par l’affirmation de Jean-Michel Aphatie, elle a lancé : « Vraiment, ça me donne envie de chialer ! Je trouve ça tellement, mais tellement… Qu’il le vive, lui ! Il verra ce que ça fait. »
Parmi ceux qui lui ont apporté leur soutien figurent Cyril Hanouna et Géraldine Maillet. Géraldine a salué la dignité des propos d’Isabelle, tandis que Cyril Hanouna a manifesté son appui publicément. Ces marques de solidarité rappellent que, derrière les débats d’opinion, se jouent parfois des drames familiaux profonds.
Pour rappel, TBT9 — l’émission dans laquelle Isabelle s’est exprimée — est actuellement en vacances de Noël. L’équipe de Cyril Hanouna doit retrouver l’antenne de W9 le lundi 5 janvier prochain.
Un contexte professionnel et personnel lourd à porter
En l’espace d’un seul exercice, Isabelle Morini-Bosc a donc cumulé des difficultés majeures. La mise à la retraite forcée par RTL implique un changement brutal dans sa vie professionnelle, tandis que la succession de deuils endeuille son cercle familial proche. La succession de ces événements éclaire la violence des réalités derrière les visages publics : une décision éditoriale, une opération manquée, une maladie chronique, et l’addiction d’un jeune membre de la famille peuvent converger pour briser un équilibre.
Isabelle, connue pour sa longue carrière dans les médias, a choisi la parole publique pour exprimer sa peine et sa colère. Ses déclarations, entre émotion et colère, illustrent combien les réactions aux débats sur l’alcool et les drogues peuvent être marquées par des expériences personnelles douloureuses.
Sans jugement sur les positions des uns ou des autres, son témoignage rappelle la nécessité d’aborder ces sujets avec nuance et empathie, notamment lorsqu’ils touchent des familles en deuil.
