La hache de guerre est-elle enterrée entre Pierre Ménès et Daniel Riolo ? Selon Pierre Ménès lui‑même, la réponse est positive. L’ancien chroniqueur du Canal Football Club est revenu sur leur relation lors d’un entretien dans le Jet de Luxe de Jordan de Luxe. Il a profité de ce passage pour évoquer plusieurs sujets sensibles, dont l’affaire Ary Abittan, une vidéo d’archives controversée et sa relation avec le couple Riolo–Maillet.
Un regard nuancé sur Géraldine Maillet
Pierre Ménès dit avoir rencontré Géraldine Maillet à plusieurs reprises, notamment lors de ses passages dans TPMP. S’il reconnaît que leurs rapports n’ont pas toujours été simples, il assure être souvent en accord avec ses prises de parole.
« Je suis globalement très souvent d’accord avec ce qu’elle dit », confie Ménès. Il rappelle cependant qu’elle « n’a pas été tendre » avec lui au début de l’affaire liée à Marie Portolano, avant d’admettre un apaisement ultérieur.
« Elle l’a été beaucoup plus quand je suis revenu un an après, où j’avais été… Ils avaient invité mon avocat suite au verdict de mon procès. Et là, elle avait été beaucoup plus, pas clémente, mais elle avait un petit peu changé d’avis, quoi, tu vois », rapporte-t‑il.
Ces paroles illustrent un rapprochement progressif, fondé selon Ménès sur des échanges professionnels et des confrontations publiques qui ont évolué avec le temps.
De l’antipathie à la collaboration grâce à FIFA
La relation entre Pierre Ménès et Daniel Riolo a connu des épisodes plus tendus. Ménès dit avoir « eu beaucoup de mal à le supporter » à certaines périodes, faisant écho à des clashs médiatiques passés.
L’élément déclencheur du rapprochement n’aurait pas été une médiation, mais une proposition commerciale inattendue. Selon Ménès, le studio derrière le jeu vidéo FIFA les a sollicités pour tourner ensemble. Initialement réticent, il a changé d’avis après avoir appris le montant proposé.
« Le chèque proposé avoisinait les 30 000 euros », révèle Ménès, qui admet alors : « j’ai dit ‘bon bah je vais tourner avec Riolo’ ». Cette collaboration professionnelle a permis de dépasser les animosités et de travailler côte à côte.
Au cours de cette expérience commune, la complicité est née d’une passion partagée : le football. « On s’est bien entendu pour une raison à mon avis très simple, c’est qu’on aime le foot tous les deux, mais on aime vraiment le foot », explique-t‑il.
Ménès en profite pour saluer les compétences de son confrère. Il qualifie Riolo de l’un des meilleurs spécialistes du football, soulignant sa qualité d’analyse : « Il est très, très bon en foot. Il est infiniment meilleur que moi et infiniment meilleur que les autres avec qui il débat d’ailleurs. »
Mais l’éloge n’exclut pas la critique. Ménès déplore chez Riolo un caractère parfois « très, voire trop agressif ». Selon lui, cette agressivité peut « diluer la qualité de ses opinions sur le foot, qui sont globalement remarquables ». Cette remarque tempère l’admiration et montre un regard professionnel plutôt que sentimental.
Un apaisement pragmatique
Le récit de Pierre Ménès montre un apaisement qui tient à la fois au contexte professionnel et à des intérêts partagés. Plutôt que d’un rapprochement intime ou amical profond, il s’agit d’un retour à des relations de travail rendues possibles par une opportunité extérieure.
Le chèque évoqué, la rencontre sur un projet commun et la reconnaissance des talents de l’autre composent un récit où le pragmatisme prime. Ménès insiste sur la compétence et la passion commune pour le foot comme facteurs déterminants.
Si les réconciliations publiques peuvent surprendre, elles sont ici présentées comme le fruit d’un enchaînement quasi pragmatique : un contrat, des échanges professionnels, puis une appréciation mutuelle retrouvée. Ce témoignage, livré sur le plateau de Jordan de Luxe, offre une image apaisée de deux voix médiatiques longtemps présentées comme antagonistes.


