Florent Pagny évoque Javier Milei et provoque la polémique : un chroniqueur d’Estelle Denis lui intime de fermer sa gueule et relance le débat

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Florent Pagny était l’invité de Quotidien ce vendredi 12 décembre sur TMC. Le coach de The Voice est venu donner des nouvelles de sa santé et de sa double actualité : un nouvel album, Grandeur nature, dévoilé en septembre, et une tournée annoncée à partir de mars 2026, qui doit le conduire partout en France. Ces dates sont particulièrement attendues par des fans impatients de revoir l’artiste après son cancer du poumon.

Un retour musical et scénique après la maladie

À 64 ans, Florent Pagny a donc confirmé qu’il retrouvera la scène au printemps 2026. L’annonce de la tournée succède à la sortie de son album Grandeur nature en septembre dernier. Sur le plateau de Yann Barthès, il a brièvement évoqué son état de santé, sans entrer dans de longs détails médicaux, se montrant néanmoins en capacité de promouvoir ses prochains engagements artistiques.

Ce retour est perçu comme un soulagement pour ses admirateurs après l’épisode de santé dont il a été victime. Le chanteur demeure une figure très suivie, tant pour son parcours musical que pour ses prises de parole publiques.

Une déclaration qui fait polémique : Javier Milei loué par Pagny

Mais la présence de Florent Pagny dans Quotidien n’a pas seulement été consacrée à la musique. Interrogé par Yann Barthès sur ce qu’il ferait s’il était président de la République, l’artiste a répondu sans détour : « Si j’étais président ? Bah je ferais comme Milei », ajoutant que celui-ci « a réussi à stabiliser un petit peu l’inflation ». Cette référence à Javier Milei, le président argentin, a rapidement placé l’échange sous le signe de la controverse.

Yann Barthès, visiblement gêné, a tenté de répondre en pointant les excès du dirigeant argentin : « Il fait beaucoup de conneries hein Milei ». La brève confrontation a suffi à lancer le débat, car Javier Milei, arrivé au pouvoir en 2023, suscite depuis lors des réactions très polarisées à l’international.

Réactions et répliques sur d’autres plateaux

Les propos de Florent Pagny ont été repris et commentés sur d’autres antennes. Quatre jours plus tard, le 16 décembre, l’émission Estelle Midi sur RMC Story a consacré un passage à cette sortie. Estelle Denis a demandé à ses chroniqueurs : « Comme Florent Pagny, rêvez-vous d’une Javier Milei en France ? »

Baptiste des Monstiers, ancien journaliste de Quotidien, n’a pas mâché ses mots. Il a répondu ainsi, en s’en prenant à l’artiste sur le terrain fiscal et politique : « Quand on a mis en place une politique d’exil fiscal comme Florent Pagny, on ferme sa gueule sur la politique intérieure française. Il n’a plus rien à dire. Pardon, je trouve que c’est un artiste super […] Moi je n’ai pas super envie de la politique fiscale ni la politique sociale de Javier Milei en France. Si aujourd’hui notre expert géopolitique Amérique du Sud c’est Florent Pagny, on est un peu dans la merde. »

La séquence a été relayée sur les réseaux, sous forme de captures et de citations. Parmi les publications, on retrouve ce message ironique qui reprend la posture de Pagny : « Florent Pagny encense Javier Milei pour son courage radical, le pays s’en sort brillamment, et pendant ce temps, nos pseudo-journalistes ferment les yeux, sa punchline est un vrai coup de poing dans l’hypocrisie ambiante ! 😅👏😂 pic.twitter.com/UEITojDe7J »

Un autre extrait de l’émission a également circulé : « Quand on a mis en place une politique d’exil fiscal comme Florent Pagny, on ferme sa g***** sur la politique ! Il a eu un cancer, il s’est fait soigner en France… La politique de Milei sur la santé, c’est pas la fête ! » (extrait tweet : pic.twitter.com/Hl5cF6FMXr).

Une prise de position qui divise

La déclaration de Pagny illustre la difficulté qu’ont parfois les personnalités publiques à séparer leurs avis politiques de leur carrière artistique. Certains admirateurs ont salué la franchise du chanteur, tandis que d’autres ont critiqué son soutien apparent à un modèle jugé radical par ses détracteurs.

Sur les plateaux et les réseaux, le débat s’est donc installé entre appréciation artistique et interrogation sur la portée d’une prise de position publique, notamment lorsqu’elle touche à des sujets sensibles comme la politique économique et sociale.

Quotidien et Estelle Midi ont chacun contribué à faire réagir l’opinion, illustrant combien une phrase prononcée en plateau peut rapidement rebondir dans l’espace médiatique.

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