Mardi 9 décembre 2025, l’ambiance était à la fête au stade Louis II après la victoire européenne d’AS Monaco (1-0). Quelques minutes seulement après le coup de sifflet final, l’euphorie a laissé place à l’inquiétude : Louis Ducruet, fils de la princesse Stéphanie de Monaco, a été agressé en marge de la rencontre, selon les informations de 20 minutes.
L’incident survenu après le match
Les faits se seraient déroulés dans un lieu du quotidien : les abords des sanitaires du stade. Accompagné de deux amis, Louis Ducruet se serait retrouvé, selon son récit, au cœur d’une altercation avec deux supporters turcs venus encourager Galatasaray. La situation a rapidement dégénéré et des coups auraient été portés.
Lors de sa comparution immédiate, le jeune homme a livré un témoignage marqué par la peur. « J’ai reçu des coups de poing au visage, sur le torse, sur les bras. J’ai craint pour ma vie, j’ai eu peur d’être lynché », a-t-il déclaré. Le certificat médical joint au dossier a évalué l’incapacité totale de travail (ITT) entre deux et quatre jours.
Déclarations contradictoires au procès
Les deux supporters impliqués ont contesté la version d’une agression volontaire. L’un d’eux a livré, selon Monaco-Matin, une version très différente des faits : « Je n’ai à aucun moment été agressif et je n’ai pas porté de coups. L’ami de M. Ducruet s’est avancé vers moi agressivement, je l’ai repoussé. Puis M. Ducruet m’a saisi par le cou. On m’étranglait et j’ai essayé de me débattre. »
Ces récits opposés ont été au centre des débats. La justice monégasque a toutefois considéré que les éléments rassemblés permettaient de retenir la qualification de « blessures et violences volontaires ». Les faits ont été requalifiés en fonction de l’ITT constatée, inférieure à huit jours.
Un verdict et des sanctions.
Le jugement a été rendu rapidement. Les deux supporters turcs ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis chacun. Ils se voient également assortir d’une interdiction de territoire monégasque pour une durée de trois ans. En outre, une somme de 1 000 euros a été allouée aux victimes.
La peine prononcée se veut ferme, alors que les prévenus avaient plaidé l’absence d’intention agressive et présenté une version selon laquelle ils auraient agi pour se défendre. Le tribunal a, semble-t-il, estimé que la violence physique caractérisée par les coups subis par la victime justifiait la répression retenue.
Dans l’entourage du dossier, on souligne la rapidité de la procédure : la comparution immédiate et la décision judiciaire ont permis une résolution judiciaire rapide, au lendemain d’un événement qui avait brièvement troublé la soirée monégasque.
Du côté des proches de Louis Ducruet, la réaction publique n’a pas été médiatisée de façon détaillée au-delà de la comparution et du certificat médical produits au tribunal. Les éléments de procédure et les déclarations figurent dans les comptes rendus de l’audience rendus publics par la presse locale et nationale, citant notamment 20 minutes et Monaco-Matin.
Cet épisode intervient dans un contexte sensible où les abords des grands événements sportifs peuvent devenir le théâtre d’altercations. Sans remettre en cause la passion des supporters, la justice a tranché sur la base des faits rapportés et des pièces médicales, aboutissant à des peines avec sursis et à des mesures d’éloignement du territoire monégasque pour les deux condamnés.
Les informations présentées dans cet article se fondent sur les comptes rendus de presse disponibles publiés au moment du procès, en particulier 20 minutes et Monaco-Matin, qui ont couvert l’audience et les déclarations des protagonistes.


